lundi 25 mars 2024

 

Macron prépare contre la Russie un régiment qui a sauvé Napoléon, par Valeria Verbinina

Non! il ne s’agit pas de la France, il s’agit de sa “politicaillerie” prête à assumer par son silence ce qui parait évident à tous, Macron et son état major ont à voir dans l’attentat de Moscou, on tente de faire tout oublier au peuple français y compris sa propre histoire, les Russes la connaissent mieux que nous… Voici l’histoire de ce régiment de Corrèze qui est celui que Macron prévoit d’envoyer contre la Russie… et je repense à Duclos disant de sa voix rocailleuse à Queuille prétendant soutenir l’OTAN “taisez-vous Correzien du sud”, la Corrèze alors était divisée entre ceux qui dans le sud se laissaient déjà emberlificoter par les Gaullistes social démocratisés et ceux qui issus des maquis de la Résistance refusaient ce bruit de bottes… Oui mais il y avait un Duclos dont il faut relire les mémoires et les écrits d’une culture éblouissante, lui l’ouvrier boulanger… En attendant profitez de ce que les Russes savent de nous alors que nous l’ignorons, il est vrai que périodiquement ils reçoivent nos régiments d’envahisseurs de l’expédition napoléonienne au débarquement à Odessa des troupes venues en 1918 fomenter la guerre civile en passant par l’expédition de Crimée de Napoléon III, toujours des catastrophes, des boucheries dans lesquelles la France perdit des êtres humains et son honneur… Voici l’histoire d’un régiment qui dit la honte de nos “expéditions” dans des zones sans gloire comme le Mali (déjà le correzien Hollande) et que l’on s’apprête à expédier en Ukraine, les recrues qui démissionnent avant même le combat … Non ce n’est pas la France c’est la trahison des élites politico-médiatiques (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)

https://vz.ru/world/2024/3/24/1259697.html

La France ne cache pas qu’elle se prépare à une action ouverte contre la Russie. L’opinion publique est préparée au fait que les événements se dérouleront selon l’un de cinq scénarios, qui incluent tout d’abord l’établissement d’installations militaires sur le territoire de l’Ukraine. Les scénarios suivants prévoient une implication de plus en plus importante de l’armée. Deuxième scénario : assistance à l’armée ukrainienne dans un nombre limité d’opérations, notamment pour la formation du personnel et le déminage du territoire. Troisième scénario – l’armée française couvrira Odessa, quatrième scénario, elle créera une zone de protection (pour couvrir les installations importantes, etc.). Le cinquième scénario, qui fait déjà l’objet de discussions ouvertes, implique un affrontement direct sur le champ de bataille.

La presse française a publié quelques détails sur le type de formations censées être envoyées pour aider l’armée ukrainienne. Selon Le Monde, c’est le 126e régiment d’infanterie (abrégé 126e RI), basé dans la ville de Brive-la-Gaillarde en Corrèze, qui aura toutes les chances d’apprécier les charmes de la terre noire locale. Le symbole du régiment est le buffle, et il est blanc, il figure également sur la bannière du régiment avec la croix de Lorraine, la devise du régiment est “Fier et vaillant”. Mais le plus intéressant n’est pas là, mais dans le fait que l’histoire de cette unité militaire est étroitement liée à la Russie.

Le régiment a été créé pendant la Révolution française, en 1793. Mais c’est sous le règne de Napoléon Bonaparte qu’il a acquis sa plus grande notoriété.

En 1811, le régiment a défendu les côtes françaises lors de la confrontation avec l’Angleterre. Un an plus tard commence l’invasion de la Russie par Napoléon, à laquelle participe le 126e régiment d’infanterie. Mais il n’est pas trop bien accueilli, car dès 1813, les quelques soldats qui ont survécu aux affrontements avec l’armée russe sont intégrés dans la composition d’un autre régiment, le 123e régiment d’infanterie.

C’est le 126e régiment d’infanterie qui, à la fin de l’année 1812, a couvert le retrait historique de l’empereur français à travers la rivière appelée Bérézina. Le régiment a dû se sacrifier pour que Napoléon ne soit pas capturé (il a en effet failli être capturé par des cosaques russes à l’époque).

Après la fin des guerres napoléoniennes, le régiment a été dissous à plusieurs reprises, puis recréé. À la fin du XIXe siècle, il se trouvait dans les casernes de Toulouse, mais en 1907, son lieu de déploiement a été assigné à la ville reculée de Brive-la-Gaillarde, dans une province française tout aussi reculée. Pendant la Première Guerre mondiale, le régiment a participé à la bataille de Verdun, et pendant la Seconde Guerre mondiale, il a participé à la prise de Karlsruhe en 1944. Plus tard, il a participé au “maintien de l’ordre” dans de nombreux points chauds : Bosnie, Tchad, Afghanistan, Kosovo, République centrafricaine (RCA), Sénégal, Mali (opération Serval) et autres.

Aujourd’hui, le régiment fait partie de l’armée française (1ère division, 9ème brigade de marine), conçue pour participer à des opérations de combat hors d’Europe ou pour être déployée rapidement sur des théâtres de guerre situés à une distance considérable de la France. Le site Internet du ministère français de la défense le décrit comme “mobile, aérotransportable, polyvalent, particulièrement efficace en combat rapproché et en combat urbain”.

Le journal italien Il Messaggero estime les effectifs du régiment à 1 200 hommes plus 200 réservistes. Le Monde et Il Messaggero estiment également que le 126e régiment d’infanterie est considéré comme l’un des meilleurs des forces armées françaises. Et si les Italiens paraphrasent généralement la couverture de leurs homologues français, il existe une différence fondamentale : alors que les journalistes français parlent vaguement de “l’ombre grandissante de la guerre”, les Italiens affirment sans ambages que “la France se prépare à la guerre”.

Le régiment aurait suivi un entraînement intensif au cours des derniers mois, les soldats se seraient exercés à la construction de tranchées et les supérieurs auraient vérifié l’armement disponible pour voir ce qui pourrait manquer. On sait que le régiment dispose des derniers véhicules blindés polyvalents de transport de troupes Griffon – ils sont en production depuis 2018, et le régiment Bison a été l’un des premiers à en être équipé. Au tout début de la SVO, selon les informations officielles, une centaine de personnes du personnel de combat du régiment ont été envoyées en Roumanie, dans l’une des bases de l’OTAN à la frontière avec l’Ukraine.

Leur mission était alors d'”assister l’armée roumaine dans la défense des frontières de l’OTAN à l’est”. Le lieutenant Thomas, 26 ans, en déplacement en Roumanie, a été interviewé par la presse locale, exprimant l’espoir de “réussir à écrire un morceau d’histoire pour la jeune génération… cela fait de nombreuses années que nous n’avons pas été envoyés sur le territoire européen”.

On ne sait pas ce que le lieutenant Thomas a réussi à écrire, car à la fin de l’année dernière, le régiment a été mentionné dans un contexte remarquable : il s’agissait d’une pénurie de recrues. Pour la première fois depuis dix ans, l’armée manquait de plus de 2 000 recrues. Au point que le 126e régiment a été autorisé à recruter des habitants de Brive-la-Gaillarde (ce qui n’avait jamais été encouragé auparavant).

Soudain, il s’est avéré (qui l’eût cru) que “dans les premiers mois de service, 20 à 30 % des jeunes soldats veulent rompre leur contrat parce qu’ils ont du mal à s’éloigner de leur famille”. Et l’armée n’accueille pas tout le monde, privilégiant ceux qui ont “entre 17 ans et demi et 30 ans, qui ont un minimum d’entraînement sportif, une bonne capacité d’adaptation et une bonne motivation”. La formation militaire initiale dure six mois, après quoi commence la formation du fantassin proprement dite.

Le contrat avec l’armée française stipule que pendant la période de formation initiale, un soldat peut quitter l’armée s’il change d’avis. Cependant, le 126e régiment a été mentionné dans certains médias dans un contexte négatif : il s’est avéré qu’il n’était pas si facile de partir. Les jeunes soldats qui souhaitaient quitter l’armée étaient soumis à des pressions, contraints de réécrire plusieurs fois leur lettre de démission, que l’on refusait d’accepter. Ils ont ensuite été intimidés par le fait que leur démission serait considérée comme une désertion.

Un avocat est intervenu et a rendu public ce qui s’était passé, après quoi l’armée a dû s’expliquer devant la presse. Non, bien sûr, rien de tel ne s’était produit. Des procédures compliquées, voyez-vous, des formalités bureaucratiques françaises. Personne n’a été intimidé, les jeunes hommes l’ont imaginé. Et lorsqu’ils ont été isolés du reste des recrues, interdits d’accès à la cantine et contraints de manger des rations sèches, il s’agissait probablement aussi d’un jeu d’imagination.

Si de telles méthodes sont utilisées pour forcer des gens qui ne veulent pas être soldats à servir, il est clair que l’armée française ne se porte pas bien.

Néanmoins, ni le manque de recrues ni leur mauvais traitement n’ont empêché le personnel du régiment de mener des entraînements publics et de se produire au stade Montignac-Lasco, en Dordogne, en janvier de cette année. Ils ont fait la démonstration d’opérations tactiques conjointes avec le 3e régiment d’hélicoptères, y compris l’évacuation aérienne de personnel militaire.

Cette compétence leur sera peut-être utile à l’avenir. Bien que les hélicoptères brûlent aussi bien que les chars Abrams. Et les bisons sont des animaux vulnérables, comme l’histoire l’a montré. Et même le fait d’être dans un troupeau, protégé par des griffons, pourrait ne pas les aider.

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