Les Etats-Unis allument un autre brasier au Venezuela-Guyana
Le Guyana est une fiction de la colonisation des Pays-Bas, une des pires qui se puisse imaginer alors que la maison mère est perçue comme le lieu où s’invente une démocratie promue par une classe capitaliste naissante en contradiction parfaite avec le spinozisme mais nés de la même mouture… Encore aujourd’hui on peut lire ces “contradictions” qui toutes à partir du XXe siècle se réalisent dans une totale allégeance au rejeton sanglant de l’Europe, les Etats-Unis et y perfectionnent les divisions racistes comme instrument de leur assaut contre les pays qui manifestent des velléités d’indépendance… Aujourd’hui les bases militaires et Exxon Mobile, les sociétés chargées du pillage se font directement et le Venezuela qui subit directement le terrorisme des narcotrafiquants dans l’état proche de la Colombie voit s’installer au Guyana le même système de terrorisme officiel de l’Etat US qui non content d’asphyxier avec un blocus et le soutien à des escrocs devenus “la démocratie vénézuelienne” (avec souvenez-vous-en le parrainage de TOUS les élus du sénat en particulier Pierre Laurent) en sont désormais à cautionner globalement le terrorisme atlantiste en Ukraine comme partout dans le monde, alors même que montent les résistances, on peut toujours bêler paix quand on soutient celui qui crée la guerre et que l’on contribue à l’asphyxie des victimes en nous inventant des “droits de l’homme” à géométrie variable. (note de Danielle Bleitrach histoireetsociete)
Le président vénézuélien Nicolas Maduro (G) serre la main de son homologue guyanien lors du sommet de la Celac à Saint-Vincent-et-les-Grenadines, le 1er mars 2024, les accords entre les deux gouvernements et avec le soutien de toute l’Amérique latine progressiste n’ont pas été respectés, l’armée américaine s’installe avec Exxon dans les champs pétroliers comme elle s’installe avec les Kurdes comme gardiens au Moyen Orient en pillant la Syrie et en entretenant Daech pour aller faire des attentats où on le leur dit… Israël est bien sûr le pion essentiel et on trouve des intervenants militaires israéliens dans toutes les zones de déstabilisation ce qui entretient un solide antisémitisme chez les populations marquées par le catholicisme alors même qu’il y a toute une population juive qui s’est rangée dans l’autre camp à commencer par Maduro qui est d’origine juive de père et de mère et combat la politique israélienne © Zurimar CAMPOS
Le président du Venezuela Nicolas Maduro a dénoncé mercredi l’installation de “bases militaires secrètes” des Etats-Unis dans l’Essequibo, territoire riche en pétrole administré par le Guyana voisin et revendiqué par Caracas.
“Nous avons des informations vérifiées selon lesquelles des bases militaires secrètes du Commandement Sud (des Etats-Unis), des cellules du Commandement Sud et des cellules de la CIA ont été installées” dans l’Essequibo, “temporairement administré par le Guyana”, a-t-il déclaré.
Vue aérienne de la région de l’Essequibo, le 24 septembre 2022© Patrick FORT
Ces bases, selon M. Maduro, ont été conçues “pour préparer des agressions (…) contre les populations du sud et de l’est du Venezuela et pour préparer une escalade contre le Venezuela”.
“Le président Irfaan (Ali) ne gouverne pas le Guyana, le Guyana est gouverné par le Commandement Sud (des Etats-Unis), la CIA et ExxonMobil”, a insisté M. Maduro.
Mercredi, le président vénézuélien a également promulgué une loi, adoptée fin mars, affirmant la souveraineté du Venezuela sur l’Essequibo.
Elle a été rédigée par M. Maduro après le référendum organisé en décembre sur un rattachement de la région disputée. La loi désigne le territoire comme un nouvel Etat du Venezuela, gouverné depuis la ville de Tumeremo, située dans l’Etat vénézuélien de Bolivar.
Le Guyana s’est dit “gravement préoccupé” après l’adoption de cette loi, estimant qu’il “s’agit d’une violation flagrante de (sa) souveraineté”.
Territoire de 160.000 km2 riche en pétrole et ressources naturelles, l’Essequibo est au centre de vives tensions entre les deux pays après le lancement en septembre d’appels d’offres pétroliers par le Guyana dans le territoire, ce qui a poussé le Venezuela à organiser son référendum.
Celui-ci a donné comme résultat une “écrasante victoire” (96,33%) à la question sur l’intégration de la région au Venezuel
Quelque 125.000 personnes, soit un cinquième de la population du Guyana, vivent dans l’Essequibo, qui couvre les deux tiers de la superficie du pays.
Le Venezuela soutient que le fleuve Essequibo doit être la frontière naturelle, comme en 1777 à l’époque de l’empire espagnol.
Le Guyana assure de son côté que la frontière, datant de l’époque coloniale anglaise, a été entérinée en 1899 par une cour d’arbitrage à Paris.
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