jeudi 20 mai 2021

ISRAEL / PALESTINE

Ne jamais l'oublier : dans cette région , il y a un occupant et des occupés. Un État voleur, un peuple spolié et des familles volées.

Pour comprendre les évènements

remonter l'arbre des causes.

Ne jamais l'oublier : dans cette région , il y a un occupant et des occupés. Un État voleur, un peuple spolié et des familles volées.

Comment transformer l’agression fomentée en violation de toutes les lois internationales en conflit de voisinage ?

C’est ce que réussi France Info en renvoyant dos à dos le peuples palestiniens victimes d’une spoliation géographique de masse et individuelle famille par famille par les colons israéliens et l’État d’Israël qui actualisent les méthode de Bugeaud en Afrique du nord aux plus sinistres jours de la sanglante colonisation française

"À Jérusalem, c'est à la fois un conflit immobilier, un conflit juridique et un conflit politique",(Titre de France info 10 mai 2021- l'article est beaucoup plus nuancé) 

Comment tenter de noyer le poisson en écrivant une telle contre vérité ?

Or quand est-il ? Après l’agression israélienne de 1967 et les annexions territoriales puis les campagnes de colonisations successives, l'état israelien a organisé et planifié une sorte d’actualisation du "Drang nach Osten" de si sinistre mémoire. Cela en violation permanente de la Charte fondatrice de l'ONU et de toutes ses résolutions, celles de son conseil de sécurité, en violation des accords de Camp David (1978), d’Oslo (1991) signé par cet état et l'engageant devant la communauté internationale.

S’appuyant sur l’aide que lui a apporté Trump au pouvoir renforcé par quelques états satellites donnant statut de capitale à Jérusalem, voici maintenant que tout ce que cet état compte de fascistes recrutés parmi les intégristes religieux, après avoir passé les oliveraies des palestiniens au lance flamme organisent avec l’appui de l’armée une véritable offensive de conquête foncière urbaine en expulsant des familles présentes depuis des siècles dans Jérusalem (90% de la population du vieux Jérusalem n'est pas israélienne et n'est pas de religion juive).

Cela pour y installer ces affidés à un El Al-Qaïda du judaïsme, tous portant une conception suprématiste articulée sur un régime théocratique.

La répression des palestiniens s’opposant à ces agressions, suivie de l’entrée des forces israéliennes -provocation délibérée- sur l’Esplanade des Mosquées -a fait près de 400 blessés hier à Jérusalem. Le bombardement concomitant par l’aviation israélienne des populations civiles de Gaza a fait 24 morts. En rappelant que Gaza subit depuis des années tant par mer que sur terre un blocus alimentaire sanitaire, culturel, énergétique faisant en 2021 de cette bande de terre le plus grand camp de concentration de la planète.

Cela sans que les grandes puissances France et l’ UE, les USA, la Russie si prompt à envoyer des corps expéditionnaires ou les casques bleus pour protéger les intérêts du grand capital à travers la planète, à menacer les peuples qui veulent s’émanciper de leur tutelle, là non seulement ne font rien mais par leur inaction cautionnent les menées de ces hordes racistes colonialistes déferlant dans Jérusalem pour expulser la population palestinienne.

Le porte-parole de l’armée israélienne, Jonathan Conricus précisant : « Nous sommes dans la phase initiale de notre riposte contre des cibles militaires à Gaza, a-t-il ajouté. Nous sommes prêts pour une escalade ». 

Ne jamais oublier : dans cette région , il y a un occupant et des occupés. Un État voleur, un peuple spolié et des familles volées. Toute autre approche qu’on la prenne par la chronologie ou par toute autre entrée ne serait qu’une falsification de l’histoire cherchant à justifier l’injustifiable.

Post scriptum qui confirme ce qu'avancé plus haut : "Le Conseil de sécurité de l'Onu s'est réuni lundi 10 mai en urgence sur les violences à Jérusalem, mais sans s'entendre sur une déclaration commune, les États-Unis jugeant qu'un «message public n'était pas opportun à ce stade»

Mais le blocus contre Cuba est lui maintenu par les USA.

 

jeudi 13 mai 2021

La Célébration israélienne de destruction, dépossession et profanation

Le 10 mai de cette année, l’État d’Israël ... mais attendez un instant ... avant d’aller plus loin ... l’ « indépendance » de cet État n’a-t-elle pas été proclamée en 1948 par un petit groupe de colons ? Ce qui la place exactement dans la même catégorie que la « déclaration unilatérale d’indépendance » faite en 1965 par Ian Smith, qui représentait le groupe minoritaire des colons de Rhodésie (aujourd’hui Zimbabwe).

La notion d’indépendance déclarée par un groupe minoritaire de colons au détriment de la majorité autochtone était absurde et elle a été tout naturellement rejetée par le reste du monde lorsqu’elle a été proclamée par les colons de Rhodésie. C’est très étrange qu’elle ait pu être acceptée sans protestation lorsque les colons installés en Palestine l’ont proclamée à leur tour, surtout à une époque où la décolonisation et l’autodétermination étaient à l’ordre du jour.

Cette question est toujours la principale épine dans le pied de l’État d’Israël. Mais passons... Le 10 mai, l’État colonial de peuplement israélien va « célébrer » la Journée de Jérusalem, qui marque l’anniversaire de la prise, en 1967, du « Mont du Temple » et des « parties orientales de la ville », comme le formule le Times of Israel (le calendrier hébreu étant lunaire, la date, le 28 Iyar, change d’année en année).

Et là, nous devons à nouveau nous interroger, car ce qui a été pris en 1967, tout d’abord, n’était pas le « Mont du Temple » mais le Haram al-Sharif, un complexe musulman contenant deux des sites musulmans les plus sacrés en dehors de La Mecque, la mosquée Al Aqsa (la plus éloignée) et le sanctuaire Qubbat al Sakhra (dôme du rocher). Il y a un mont, mais pas de temple, et les archéologues ont beau se démener depuis 1967, ils n’ont jamais trouvé la preuve qu’il y en ait eu un.

Cela ne veut pas dire qu’il n’y en a pas eu, mais pour qu’aucune ruine ne subsiste après une période relativement courte de l’histoire, il ne peut en tout cas pas s’agir d’une structure aussi gigantesque que celle décrite dans la Bible.

Viennent ensuite les « parties orientales » de la ville, mais n’oublions pas les parties occidentales. En 1948, les Palestiniens musulmans et chrétiens possédaient encore 70 % des terres et des biens à Jérusalem-Ouest et la quasi-totalité à l’Est, où la communauté juive comptait environ 2 000 personnes : la plupart de ce que l’on appelle aujourd’hui le « quartier juif » a été volé aux Palestiniens.

Dans le plan de partage de 1947, Jérusalem devait servir de corpus separatum entre les États palestinien et juif. En 1948, les milices sionistes ont occupé une aussi grande partie de la ville qu’elles l’ont pu avant l’intervention des diplomates. Si elles avaient eu plus de temps, elles se seraient approprié toute la ville, mais le point important ici est qu’en 1948, tout comme en 1967, les sionistes n’avaient aucun droit légal sur Jérusalem Ouest.

Le nettoyage ethnique perpétré par les sionistes a aussi consisté à chasser environ 70 000 Palestiniens de Jérusalem-Ouest et de ses environs immédiats.

Que s’est-il donc passé sur le terrain en 1967 lorsque les sionistes se sont emparés de la partie orientale de la ville ? Que vont-ils réellement « célébrer » le 10 mai ? Une brève liste commence par la destruction des 135 bâtiments des 40 dunums (2,5 acres) du Harat al Magharibah (le quartier maghrébin ou plus communément « marocain »), qui borde le mur occidental du Haram al-Sharif et a été construit à la fin du XIIe siècle par Malik al Afdal, fils de Salah al-Din al Ayyubi (Saladin) en tant que waqf (dotation islamique inaliénable) pour accueillir les voyageurs et les érudits arrivant d’Afrique du Nord.

Le soir du 10 juin, cinq jours après l’attaque d’Israël contre l’Égypte et la Syrie, environ 650 habitants du quartier de Magharibah ont été jetés à la rue sans préavis et n’ont pu emporter que ce qu’ils pouvaient prendre avec eux. Tout le quartier, y compris le contenu de toutes les maisons, a ensuite été dynamité et rasé au bulldozer pour en faire une « plaza » pour les Juifs.

Ceux qui refusaient de partir y étaient contraints par la force : on a retrouvé plus tard, dans les décombres, le corps d’une femme qui n’était pas partie. Plusieurs autres corps auraient également été retrouvés. Certaines des familles chassées ont été accueillies par des proches, mais la plupart ont fini dans les camps de réfugiés de Shu’fat et de Qalandiyya. En deux jours, il ne restait plus rien du quartier de Magharibah.

Outre les maisons, les destructions comprennent deux mosquées, une loge soufie, la madrasa (école) Afdaliyya, construite pour les juristes de l’école malékite de la loi islamique, et le Hakurat al Khatuniyya (le jardin de la noble), un site contenant des ruines romaines et byzantines et les fondations d’un palais omeyyade.

Deux ans plus tard, les nouveaux occupants ont détruit la madrasa Fakhriyya voisine et la résidence du mufti de l’école de droit Shafi’i, ainsi qu’une maison près du Haram qui avait été habitée par des générations de la même famille depuis le XVIème siècle. Le bâtiment lui-même était considéré comme un exemple exceptionnel de l’architecture mamelouke.

Lors de la conquête de la Cisjordanie, quelque 300 000 Palestiniens ont été chassés ou se sont enfuis par le pont Allenby vers la Jordanie. Parmi les 5000 Palestiniens chassés de Jérusalem puis de la Cisjordanie (au nom de la « sécurité ») figurait l’ancien maire de Jérusalem-Est, Rouhi al-Khatib. Plusieurs villages et des centaines de bâtiments ont été complètement détruits dans d’autres endroits au nom de la « sécurité ».

L’occupation des hauteurs du Golan syrien a été suivie du déplacement de 120 000 personnes supplémentaires, des ressortissants syriens ainsi qu’environ 17 000 réfugiés palestiniens de 1948. En juin 1974, Israël s’est retiré d’une partie du plateau du Golan, non sans avoir auparavant dynamité la majeure partie de la ville de Qouneitra. Ce sont là quelques-unes des réalités que l’on célèbre le 10 mai.

Mais revenons au compte-rendu du Times of Israel sur les distractions dont on pourra profiter à Jérusalem le 10 mai comme par exemple la visite du musée de la Tour de David et à la Cité de David et, encore une fois, nous devons nous nous interroger. Le site de cette citadelle située près de la porte de Jaffa remonte officiellement à l’époque du roi Hérode (bien que, du fait qu’il surplombe la ville, il aurait constitué une position défensive naturelle pour quiconque occupait Jérusalem bien avant l’arrivée des Hébreux en Palestine).

Salah al-Din al Ayyubi, les Mamelouks et les Ottomans ont reconstruit le site tour à tour : ce que les guides touristiques appellent la « tour de David » est en fait le minaret d’une mosquée mamelouke. Quant à la « ville de David », malgré des fouilles interminables sous et autour du Haram, on n’a trouvé aucune preuve qu’un roi appelé David ait jamais régné sur Jérusalem ou même existé, en dehors des récits bibliques.

Mais venons-en aux endroits où on peut loger pour participer aux célébrations à Jérusalem. Parmi les options proposées par le Times of Israel figure l’hôtel Mamilla. Jérusalem compte de nombreux hôtels et maisons privées qui sont des propriétés palestiniennes volées, mais le Mamilla est un exemple intéressant en raison de ce qu’il signifie par ailleurs. La Jérusalem occidentale occupée en 1948 comprenait le cimetière de Mamilla.

En tant que lieu de sépulture, Mamilla remonte à l’époque byzantine, et en tant que cimetière musulman, au VIIe siècle. Les tombes et les tombeaux comprennent, selon la légende, des compagnons du Prophète (sahaba), des érudits religieux, des cheikhs soufis, des juges, les descendants de certaines des plus anciennes familles de la ville ainsi que des milliers de soldats, chrétiens et musulmans, qui ont combattu et sont morts pour la ville pendant les croisades.

Après s’être emparée de Jérusalem-Ouest en 1948, l’administration israélienne s’est engagée à respecter le cimetière de Mamilla. « Israël saura toujours protéger et respecter ce site », selon les termes du ministère des affaires religieuses. En pratique, tout en promettant de sauvegarder les sites religieux musulmans, l’État a organisé leur destruction.

Les cimetières de village ont été labourés ou laissés à l’abandon par négligence calculée et les mosquées ont été transformées en galeries d’art, musées et cafés chics. Rien de tout cela n’était accidentel, ni ne constitue des dommages collatéraux ou des conséquences imprévues de la guerre.

Tout cela était délibéré car, pour qu’Israël existe, il fallait que la Palestine soit détruite.

En tant que symbole de la Jérusalem palestinienne, à côté du Haram al-Sharif, le cimetière de Mamilla était une cible de choix pour le « redéveloppement ». Loin de protéger le site, le gouvernement a rapidement autorisé sa destruction au coup par coup, une fois qu’il a été pris en charge par le gardien des Biens sans Propriétaires.

Au fil des décennies, le cimetière a été découpé pour faire place à des routes d’accès, un parking, une école et un terrain de jeu, un bloc sanitaire, un parc (« Independence Park »), un café, un hôtel et un bâtiment gouvernemental, sans compter qu’on a creusé autour des tombes pour poser de câbles électriques.

Sur les milliers de pierres tombales qui se trouvaient sur le site en 1948, seules quelques-unes étaient encore debout en 1967 et on estime qu’il n’en reste que 5 % aujourd’hui. Il ne reste qu’environ 8 % des 134,5 dunums (33 acres) du cimetière d’origine. Le bassin/citerne d’eau original de Mamilla est vide, le vandalisme venant s’ajouter à la négligence délibérée de la municipalité.

La menace actuelle sur ce qui reste du cimetière est la construction d’un « Centre pour la dignité humaine – Musée de la tolérance ». Ce lien grotesque entre dignité, tolérance et profanation est une initiative du Centre Simon Wiesenthal aux États-Unis. La première pierre a été posée en 2004 et les travaux ont commencé en 2005. Au cours des années suivantes, les pierres tombales ont été rasées, des centaines de tombes ont été ouvertes et les ossements des morts retirés.

Le musée occupera 10% de ce qui reste du cimetière et, compte tenu des plans approuvés pour la construction d’un hôtel et de centaines de logements sur le site, on peut prédire qu’à terme, il ne restera plus rien.

Conquête, destruction, dépossession et profanation sont les réalités qui se cachent derrière les célébrations qui auront lieu dans les rues de Jérusalem le 10 mai. Cette fête sera une bonne occasion pour les voyous qui se sont déchaînés dans les rues de Sheikh Jarrah d’infliger davantage de souffrances aux Palestiniens. « Mort aux Arabes », crient-ils, comme ils l’ont fait au fil des ans, à Jérusalem et dans toute la Palestine.

Ce sont les « extrémistes », Lehava (Prévention de l’assimilation dans la patrie, visant non seulement les Palestiniens mais tous les chrétiens) et Otzma Yehudit (Force juive). Tous deux sont, de par leur idéologie et leur brutalité, les dignes héritiers du rabbin Meir Kahane et de son parti Kach.

Mais ils ne sont pas tellement plus extrêmes, ni plus ouvertement déterminés à parachever le génocide des Palestiniens que les extrémistes au sein du gouvernement et de la Knesset et que les extrémistes qui attendent leur tour pour prendre le pouvoir.

Ils ne sont pas une anomalie mais le produit inévitable d’une idéologie raciste et de l’État fondé sur cette idéologie. Israël est sur un chemin de destruction, la destruction du monde qui l’entoure comme de sa propre destruction, mais cela ne l’empêche pas de célébrer ce qui l’a conduit là.

Traduction : Dominique Muselet

 


Une vieille dame est morte…

Je reprends le texte d’un ami inconnu sur cette vieille dame dont je me sens si proche… Ma première cellule s’appelait Iveton. C’est aussi ce temps de l’ascension pour moi une date anniversaire dont je ne me suis jamais relevée comme d’autres morts dont la vie des vieilles dames sont jalonnées et qui leur déchire le coeur, rend peu à peu leurs pas hésitants. Je vais probablement garder le silence tout ce long week end de l’ascension, marcher en réfléchissant au sens d’une vie. Nous avons tant subi, tant avalé de couleuvres alors même que nous affrontions dans le silence des souffrances d’une vie. (note de Danielle Bleitrach pour histoire et société)

 Une vieille dame est morte, le dimanche 10 mai 1998, à Arcueil. Selon ses volontés, elle a emporté avec elle, dans la tombe, le portrait de l’homme qui fut l’amour de sa vie. Elle s’appelait Hélène IVETON.Son mari, Fernand Iveton, fut guillotiné à Alger, dans la cour de la prison Barberousse, le 11 février 1957.

Qui se souvient de Fernand Iveton? 

Le ministre de la Justice s’appelait alors François MITTERRAND.

La suite de cet article sur le blog 

HISTOIREETSOCIÉTÉ 

de Danielle BLEITRACH

 

mercredi 5 mai 2021

Un Nexpert tout de brun vétu

Quand du vivier

sort une colonie

de tarentules.

Un Nexpert tout de brun vétu

Comme les téléspectateurs du service public ont droit à être informé sur les causes ayant conduit aux violences du 1er mai contre le cortège de la CGT, la rédaction de France 2 a recherché quelques spécialistes pour éclairer les foules.

Ils ont trouvé LE spécialiste du nom de Bernard Vivier.

Mais dans quel vivier baigne-t-il ? on nous précise qu'Il est membre du CESE sans nous préciser que c'est au titre de la CFTC et président de l’«l’Institut supérieur du travail » ce qui établit sa qualité d’expert.

FR2 le fait apparaître en contre plongée, bien campé devant un bureau surchargé preuve du degré d’expertise, sa bibliothèque en fond de décor qui confirme le niveau d’expertise. Cerise sur le gâteau un volume de Bakounine bien en vue. Pas Marx ; quand même, faudrait pas abuser.

C’est que si on fait un peu de traçabilité du dit bonhomme, ce qu'icvi nouis allons faire, on va de découvertes en découvertes, et plus on avance plus la peste brune s’affiche sur les écrans : L’Institut supérieur du travail a été fondé par Claude Harmel, un actif collaborationniste proche de Marcel Déat le fondateur et dirigeant de la milice qui planqué par des filières internationales échappera au peloton d’exécution pour crever dans son lit à Turin en 1955..

Harmel, arrêté à la Libération, emprisonné à Fresnes, révoqué de l'enseignement, condamné en mai 1947 à quatre années de prison et à la dégradation nationale à vie. aura avec son complice Albertini issu de la banque Worms, la banque qui a aussi fait don de Pucheu le tueur à la France.

Cet Albertini, autre fasciste de la bande à Déat est notoirement fondateur après avoir échappé à l’épuration d’un Institut d’histoire Sociale (machin n’a rien à voir avec les IHS des organisations syndicales). Il a avec Harmel la charge de recycler tous les cadres compromis de la collaboration avec l’aide des réseau de la banque Worms (nationalisés en 81) des USA dans la période ou l’AFL CIO fabrique Force Ouvrière et d’en former de nouveau.

l’IST verra notamment dans ses murs des anciens militants d'extrême-droite comme Alain Madelin, Xavier Raufer (rien que lui vaut le détour : wiki/Xavier_Raufer ) il en sera le secrétaire général en 1973), Hervé Novelli, toutes ces  jeunes pousses qui créront occident, ordre nouveau et le F-haine, qui feront la campagne de Giscard avant de se retrouver dans le brain trust de sarkozy.

Nous retrouverons le Vivier en question dirigeant de la FCTC. Il sera un des vecteurs du noyautage de celle-ci par le FN. C’est que , toujours lui, outre ses liens avec l’opus dei néo-franquiste il est collaborateur régulier à radio courtoisie qui ouvre largement ses ondes à tout ce que l’ultra réaction fascisante et catho intégriste confondues compte d’activistes.

L’expert en syndicalisme est aussi candidat suppléant apparenté Front national en 1978.

Il est évident que la rédaction de France 2 se devait de demander impérativement à cet expert par ailleurs un des formateurs de certains de ceux qui ont fomenté l’agression du 1er mai son avis sur la place de la CGT dans la réalité sociale.

Il y a un médiateur attaché à la rédaction de France 2. A toutes fins utiles, voici le lien pour le joindre :

 

http://mediateur.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204

 

vendredi 30 avril 2021

Encore plus à droite que Sarko

 Plus répugnant que Marcellin,

en passe de finir de doubler

Le Pen sur sa droite 

Le macronisme s'affiche comme une variante de pétainisme passée par l'ENA

Encore plus à droite que Sarko

40 ans après les faits, sept Italiens, dont d’anciens membres des Brigades rouges, condamnés en Italie pour des actes de terrorisme commis dans les années 1970-1980, installé depuis des décennies en France tous retraités sexagénaires ou septuagénaires faisant l’objet d’un mandat d’arrêt, ont été interpellés  mercredi 28 avril à la demande l’Italie, a annoncé l’Elysée.

Selon cette même source, trois autres brigadistes également condamnés par la justice italienne n’étaient pas à leur domicile et sont encore recherchés.

Si la police française laisse courir alors qu'elle sait qui ils sont les assassins des militantes kurdes sur notre territoire, le garde des sceaux qui parait-il fut avocat dans une vie antérieure non seulement à laisser faire mais valide ces pratique qui jettent des cendres de la honte sur notre pays.

Avec cette décision, Macron foule au pied la parole de la France. jamais depuis 40 ans la France n'avait jamais accepter de céder aux injonctions des différents gouvernements italiens.

C'est une nouvelle tache indélébile qui marque l'infamie de ce gouvernement.

« Le président a souhaité régler ce sujet, comme l’Italie le demandait depuis des années », a déclaré l’Elysée , précisant que cela entrait dans le cadre de sa lutte antiterroriste contemporaine.

 

 

Le Monde (qui semble partager l'indignation qui s'exprime de plus en plus largement à l'annonce de cette forfaiture) précise :  

Pour Me Terrel (avocat des sexagénaires arrêtés ), scandalisée, 

« c’est la France qui leur a donné l’asile, les autorités, droite et gauche confondues, et non pas François Mitterrand ». « Depuis les années 1980, ces gens-là sont sous la protection de la France, ils ont refait leur vie ici depuis trente ans, sont installés au vu et au su de tous, avec leurs enfants, leurs petits-enfants… et au petit matin on vient les chercher, quarante ans après les faits ? », s’est indignée l’avocate. « C’est innommable et irrecevable en droit », a-t-elle conclu, décidée à contester ces procédures d’extradition.

Parmi ses clients arrêtés mercredi figure notamment Marina Petrella, 66 ans, ex-membre des Brigades rouges condamnée à la prison à vie et à qui la France a accordé l’asile politique. Le président Nicolas Sarkozy s’était opposé en 2008 à son extradition, autorisée par la justice, en raison de l’état de santé de Mme Petrella.

Les autres personnes interpellées sont Giorgio Petriostefani, Narciso Manenti, Roberta Capelli, Enzo Calvitti, Giovanni Alimonti et Sergio Tornaghi. Les trois personnes encore recherchées sont Maurizio Di Marzio, Luigi Bergamin et Raffaele Ventura, a précisé l’Elysée.

L’avocat d’Enzo Calvitti, s’est aussi insurgé de cette décision, qu’il a qualifiée d’« incompréhensible ». « L’Etat s’était engagé à ce qu’il n’y ait pas d’extradition malgré les demandes répétées des Italiens, alors pourquoi ce revirement, quarante ans après les faits ? C’est un reniement de la parole d’Etat », a réagi Me Jean-Louis Chalanset. Son avocat a précisé que M. Calvitti vivait en France avec un titre de séjour – « pas du tout en clandestin » – et y avait longtemps exercé la profession de psychothérapeute, avant de prendre sa retraite récemment.

Renouant avec la pratique de livraison des réfugiés politiques à l'Allemagne en 39 ou à l'Espagne à l'époque de Franco, nous savions que nous avions une crapule à l'Elysée, il s'affiche comme un enfant de Pétain.