Ces faux policiers arrêtés puis remis en liberté à Paris :combien de mises en scène ?
par Karine Bechet-Golovko
mardi 2 juin 2020, par Comité ValmyCes faux policiers arrêtés puis remis en liberté à Paris : combien de mises en scène ?
Le site d’informations Actu 17 a signalé une information
intéressante - à plus d’un point de vue. Ainsi, trois faux policiers
dans de véritables uniformes ont été arrêtés à Paris, alors qu’ils
préparaient le tournage d’une fausse interpellation musclée à caractère
raciste visant à discréditer la police. C’était le 31 mai. Puis, le 1er
juin, ils sont ... remis en liberté, avec le "réalisateur" et les
figurants. J’avoue ne pas comprendre. Il n’y a pas eu d’infraction, pas
d’usurpation de fonction ? On ne cherche pas qui est derrière ? Ou bien
face à l’écrasante vague gauhiste-globaliste, qui attaque violemment
l’Etat et ses institutions, les policiers n’ont pas eu le choix, il
fallait les relâcher. A moins qu’il n’y ait eu plusieurs mises en scène
... Il est vrai que cela tombe bien au moment où la proposition de loi
Ciotti visant à interdire la diffusion d’images de policiers est
largement discutée - et contestée. Deux scénarios qui, dans tous les
cas, ne sont pas très positifs ...
Selon Actu 17 ,
le 31 mai, dans le XVe arrondissement de Paris, un groupe de trois
policiers, en tenue un peu débraillées avec une attitude suspecte a
attiré l’attention de la BAC. Bien qu’il s’agissait de véritables
uniformes, les policiers de la BAC en s’approchant ont compris qu’ils
avaient à faire à de faux policiers.
Après contrôle, ils ont appris qu’il s’agissait d’un
tournage sauvage, sans autorisation, avec des figurants et un individu
se présentant comme réalisateur. Ils furent interpelés à des titres
différents :
Les trois faux policiers ont été
interpellés pour l’usage d’une fausse qualité. Le réalisateur ainsi que
le caméraman ont quant à eux été conduits au commissariat pour une
audition libre, dans le cadre d’une enquête préliminaire selon une
source policière.
Le scénario était simple : jeter le discrédit sur la
police nationale en tournant une intervention pour un vol, laissant
partir le voleur - blanc- et interpellant violemment un noir -
évidemment innocent. La question du racisme est à la mode, c’est
parfait.
Les enquêteurs ont trouvé des documents dans un des
uniformes utilisés, qui appartiennent à un véritable policier, affecté à
Paris. Et ce petit monde a été remis en liberté lundi.
Là, je ne comprends plus. Ils se font passer pour des
policiers, utilisent de véritables uniformes de police (d’où
sortent-ils ?), pour influencer l’opinion publique. Cela s’appelle de
l’usurpation de fonction, c’est une infraction pénale ( voir ici), qui est punie par une amende et une peine de privation de liberté. Et ... ils sont remis en liberté ? Je ne vois que deux explications.
La première, en voyant ce
qui se passe aux Etats-Unis actuellement et d’une manière générale la
nécessité de casser les institutions étatiques, dont la police fait
partie, ce "tournage" entre parfaitement dans la vague gauchiste-globaliste,
avec les pauvres étrangers victimes des méchants policiers, qui, à
l’inverse de ce que l’on a vu avec les dernières manifestations, dans
cette fantasmagorie protègent le blanc et frappent le noir.
Ici le jeu est simple. L’image de la police a été
largement détériorée avec la gestion catastrophique de la crise des
Gilets Jaunes et un recours inédit, en France, à la violence. Ces
dernières semaines ont également montré une recrudescence des violences
dans les banlieues.
Des policiers passent par là, font leur travail et
interpellent ce petit groupe en plein tournage. Qui ... est remis en
liberté. Alors qu’ils avouent avoir pour intention, finalement, de faire
monter encore la pression et de chercher, donc, à déstabiliser la
société. La vague est forte, surtout celle du culte raciste. Là où la
politique domine, le droit recule.
J’espère que l’enquête va continuer
pour savoir d’où sortent ces uniformes, s’il y a ou non quelqu’un
derrière, surtout que l’on a trouvé les papiers d’un vrai policier. La
déstabilisation de la société par la violence est une idée qui n’est pas
nouvelle, surtout maintenant que cette société a été fracturée avec
tant de soin depuis des dizaines d’années. Surtout lorsque le racisme
anti-blanc monte et que la notion de race est sur toutes les lèvres de
ceux qui se présentent comme de grands combattants antiracistes.
L’on en arriverait même à se demander, sinon, combien il y a eu de mises en scène, ce qui est la seconde explication.
Un groupe de la BAC qui passe juste au bon moment (à moins qu’il n’y
ait des dizaines de fausses interpellations racistes filmés chaque jour à
Paris) et permet à la police de préventivement défendre son image
contre des accusations de racismes et de violences, qui deviennent à la
mode.
Et cela tombe quelques jours après la proposition de loi d’Eric Ciotti
visant à interdire de filmer les policiers, très souvent accusé de
violences ces derniers temps, ce que d’aucuns appellent le "policier
bashing" :
« la diffusion, par quelque moyen que ce
soit et quel qu’en soit le support, de l’image des fonctionnaires de la
police nationale, de militaires, de policiers municipaux ou d’agents
des douanes » sous peine d’une condamnation à 15 000 euros d’amende et
un an d’emprisonnement. Les forces de l’ordre doivent être « non
identifiables dans l’espace médiatique, y compris sur les réseaux
sociaux », dit le texte.
Et justement des faux policiers, un tournage prévu pour les réseaux sociaux, le syndicat UNSA Police en charge du 3e district déclarant :
Il est vraiment nécessaire de redoubler de vigilance quant au contenu que nous pouvons visionner en ligne
Vraiment étrange cette affaire. Espérons qu’il ne
s’agisse pas d’une (très grosse) ficelle pour faire passer un texte de
loi largement contesté et contestable. Surtout à l’heure où l’on nous
impose un culte numérique total. Il faudrait choisir votre camp camarade ...
Karine Bechet-Golovko
mardi 2 juin 2020
mardi 2 juin 2020
Note de Pedrito: A côté de çà, les falk-news qui irritent la Macronie, c'est du pipeau!!!!
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