COMAGUER : Churchill 1946, idéologue en chef de l’impérialisme
COMAGUER, comme souvent nous présente ici un tableau de la naissance
de l’UE sous protectorat atlantique grâce à Churchill et la
Grande-Bretagne faisant allégeance au Etats-Unis. Mais cette analyse
historique nous permet à la fois de mesurer les extraordinaires
permanences avec l’actualité et la décomposition manifeste de la
puissance impérialiste. Non seulement on voit qu’après avoir subi le
choc de la fin de l’URSS, s’être laissé envahir et balkaniser, la Russie
et ses alliés marquent la ligne rouge comme a pu le faire Staline en
son temps, face à l’hostile avancée de l’OTAN, ce qui a été accompagné
d’une propagande sur le monde libre face au totalitarisme qui est
ressortie aujourd’hui. En niant ce que ce monde “libre” menait comme
crime colonial. Mais selon le mot de MARX, la tragédie prend des allures
de farce quand l’on mesure les divisions internes, l’incapacité de ce
qui a été mis en place alors et pourtant la poursuite de “la doctrine
Fulton”. Il y a bien sûr le brexit, le refus des “révolutions de
couleur”, et le ridicule impuissant dans lequel s’enfoncent les
gouvernements occidentaux, Boris JOHNSON jouant à la caricature de
Churchill, Biden au new deal, et reprenant les thèmes idéologiques de la
guerre froide sans moyens. Cela rend d’autant plus central la réflexion
entamée ici sur l’évolution accélérée de phénomènes qui changent
peut-être de nature : les révolutions de couleur s’affirmant de plus en
plus comme des assauts terroristes, l’inflation anciennement secondaire
selon une vision à la Keynes devenant littéralement insupportable parce
qu’elle est entièrement liée à la concurrence entre monopoles
financiarisés et à la guerre. (note de Danielle Bleitrach pour
histoireetsociete)
Note de Pedrito
Après cette mise bouche de Danielle Bleitrach, lire l'article longuement développé et argumenté sur son blog HISTOIRE et SOCIÉTÉ. Qui se conclut par une évidence de plus en plus criante: le roi impérialisme est nu. Et bientôt vaincu.
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