500 000 internautes ont comme souci majeur l'union à gauche. Ils ont bien raison. Sauf que cela se limite à la recherche désespérée d'une candidature unique. Elle n'a de populaire que le nom, recouvrant les diverses nuances de la social démocratie influente dans les couches moyennes. Que Taubira réussisse ou pas son pari nous paraît accessoire. On reste dans le combat de nains, et de nains choisis au préalable. Mais notre désaccord ne va pas jusqu'à l'hostilité, les chemins du rassemblement se doivent d'être divers.
Dans le peuple une toute autre démarche (qui hélas dédaigne pour le moment la politique ) est en marche, dans une extrême confusion, mais pas sur le pouvoir d'achat. C'est elle que nous suivons, espérant que les chemins parallèles se rejoindront un jour, en dépit de la géométrie apprise à l'école.
Henri Ausseil
Selon un sondage IFOP commandé par l'Huma 80 % des sondés soutiennent l'action syndicale sur les salaires. Pourtant la bataille des idées fait rage, qui pousse aux sacrifices pour sauver la planète (et les profits des multinationales) et parle de tout sauf des fins de mois. Mais trop c'est trop, Macron ne parvient plus à convaincre, et ses supplétifs non plus.
Il aura suffi dans le même ordre d'idées d'une grève historique pour que presque tous les candidats annoncent des augmentations de salaire pour les enseignants. Au pouvoir ils ont fait tout le contraire. Mais il faut désormais s'adapter.
Notre France qui se droitiserait reste notre France qui ne s'en laisse pas compter. Ceux qui votent votent parfois n'importe comment. Et la majorité ne votent plus. Mais la revendication, elle, s'incruste, et c'est de loin le plus important, puisque c'est antagoniste avec la rente à 15 %. Le reste suivra forcément, même si ce n'st pas pour tout de suite.
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