Les contrepieds de Fabien Roussel font sortir le loup du bois. Le Figaro devient un donneur de leçon sur la bonne façon de sortir du libéralisme auquel il est pourtant accroché comme l'huître à son rocher.
Quel reproche véhément fait-il à Roussel ? ne pas être un vrai communiste (le terme "coco" sentant quand même son paternalisme) mais un gauche républicain. Il trahit la classe ouvrière qui lorsqu'il se tenait à la place dévolue au PCF d'alibi dans des gouvernements sociaux libéraux était bien plus heureuse, n'est ce pas. Chacun à sa place et les moutons seront bien gardés. Quelle chance d'avoir eu un grand père communiste, à condition bien sûr d'avoir abandonné les fadaises idéologiques , ne conservant que l'admirable don de soi.
C'est donc bien que ce diable de Roussel est dangereux. - D'abord en donnant , la parole à ceux a qui on l'a confisquée et en faisant des propositions, qui sont désormais dans le débat et recréent l'espoir (pas encore suffisamment bien entendu).
- ensuite en ayant conscience de la situation réelle de la gauche radicale. La voie étriquée du populisme de gauche ne gênait pas le Figaro.. L'élargissement possible à des couches frappées par la loi du profit des multinationales le terrifie.
Supprimer la société à deux vitesses et en même temps créer les conditions pour que cela se réalise, personne d'autre que le PCF ne le propose.
La leçon du professeur Figaro nous ravit. Il y a le feu au lac et les coups vont pleuvoir, pas tous du côté où on les attendrait. Il arrive aussi que l'on attende avec impatience le dragon (la révolution dans la fable de Mao) et que l'on s'enfuit en courant lorsque on aperçoit l'ombre d'une queue suspecte dans l'escalier.
Comme on ne tire pas sur les ambulances , il faut bien quelque part que nous avancions dans les têtes.
blog pcf littoral
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