lundi 14 février 2022

 

Ukraine quand l'impérialisme fait rouler ses muscles


Un poker dangereux

pour la paix mondiale

et la sécurité en Europe

Ukraine quand l'impérialisme fait rouler ses muscle

D'entrée précisons les choses : il ne s'agit ici pas de choisir entre Poutine et Biden, entre la Russie et l'Otan.

Moscou n'est pas plus rouge que Varsovie, Washington, Londres, Paris ou Budapest. Du point de vue des droits des peuples Poutine est-il plus fréquentable que Biden, Johnson ou les potentats des émirats ?

Ce qu'il faut noter c'est que ce ne sont pas 150 000 soldats russes qui sont mobilisés sur les berges du Rio Grande, du  St Laurent ou en baie de San Francisco mais bien 150 000 soldats US qui viennent renforcer un encerclement militaire d'un pays souverain.

Ensuite se poser cette question : pourquoi en cet endroit et maintenant ?

Obligé de quitter sur des défaites cumulées tout l'espace asiatique, l'armée US a été vaincue. Les conséquences de cette défaite en terme de politique intérieure sont dévastatrices dans des USA en crise politique majeure à l'issue du passage de Trump.

Sa défaite consommée en Afghanistan, l'impossibilité de se déployer dans son jardin privatif américain face à la montée des mouvements populaires en Amérique du sud et centrale, son discrédit et le partage des rôles avec les puissances néocoloniales lui interdisant l'Afrique, les pays du Moyen-orient ayant en travers de la gorge les guerres en Irak qui ont déstabilisé durablement toute la région, ne reste à la première puissance impérialiste mondiale (et qui entend le montrer) que de tenter des opérations en Europe centrale et de monter des provocations en chaine.

Le gouvernement ultra réactionnaire ukrainien, pourtant ennemi juré de la Russie mais en première ligne, affichant plus de modération que l'OTAN, l'UE et les USA.

Macron en difficulté majeure au plan intérieur, rouleur de mécaniques comme petit blouson noir dans un rade de banlieue se commettant tel petit dealer du grand trafic comme nabot receveur de l'impérialisme. 

Le problème, c'est que ces provocateurs en chaîne disposent d'une énorme puissance de feu et que le capital en crise sait que la guerre est le moyen pour lui de se purger de sa crise pour pouvoir rebondir.

Cette crise aux données diplomatiques pouvant dramatiquement déraper est l'expression violente et exacerbée de la crise du capital. Cette donnée devrait monter au plus vite dans le débat politique en France ne serait-ce que pour couper les ailes aux "va-t'en guerre" qui occupent ce terrain idéologique dangereux pour masquer leurs échecs dans tous les compartiments des activités humaines. 

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