jeudi 10 mars 2022


Yémen : plusieurs morts dans un hôpital de Médecins sans frontières atteint  par un raid | Radio-Canada.ca

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Yémen : un hôpital de Médecins sans frontières
 atteint par un raid 

Ukraine

Les médias font tourner en boucle l'information selon laquelle "les Russes ont bombardé un hôpital pour enfants à Marioupol", jugé intentionnel, et insistent sur le bilan en vies humaines : Trois personnes, dont un enfant, ont été tuées, et 17 blessées.

Et de conclure :

Une nouvelle démonstration que Vladimir Poutine fait la guerre aux civils.

Nous citons ci-dessous quelques titres évocateurs.

Certes, il est déplorable qu'un hôpital soit touché, et que des victimes civiles en paient le prix. Mais si on s'en tient au bilan des médias - 3 morts, dont un enfant, et 17 blessés - celui-ci ne semble pas correspondre à une volonté de détruire l'hôpital, quand on connaît la puissance des engins de morts et leur capacité de destruction.

D'autre part, les nombreuses victimes civiles de bombardements dans les hôpitaux au Yémen, ne semblent pas susciter de pareilles campagnes des médias français lorsque les avions saoudiens sont des Rafales vendus par la France à un pays en guerre. 

La volonté des médias des oligarques français de façonner ainsi l'opinion n'est pas nouvelle : les médias de l'époque - les journaux, alors unique source d'information - l'ont employée déjà contre l'Union soviétique en conflit armé contre la Finlande, fin 1939, début 1940, alors que la France était en guerre ...contre l'Allemagne.

Et d'avoir interdit les journaux communistes, L'Humanité en tête, pour bénéficier du monopole de l'information...On sait comment cette politique à conduit au désastre mitaire de juin 40,à la chute de la République et à la dictature du régime de Vichy.

Jean LEVY

Du Yémen à l'Ukraine, quand des hôpitaux sont touchés par des bombes, l'info n'est pas la même,  par Jean LEVY
Guerre en Ukraine :
l'attaque russe d'un hôpital pour enfants
à Marioupol suscite l'indignation

Un hôpital pour enfants a été bombardé à Marioupol mercredi. Trois personnes, dont un enfant, ont été tuées, et 17 blessées. Une nouvelle démonstration que Vladimir Poutine ne tient pas sa promesse de ne pas toucher aux civils.

Courrier international

Les forces russes ont bombardé un hôpital et sa maternité, mercredi 9 mars, dans la ville assiégée de Marioupol. La communauté internationale dénonce un crime “barbare” et le président ukrainien crie au “génocide"

 

Mais le traitement de l'information n'est pas le même quand l'hôpital touché est ukrainien ou yéménite...

Dans ce cas, pas de campagnes antisaoudiennes....

 

  1.                              franceinfo

         

REVELATION :

Des armes françaises sont bien

utilisées au Yémen,

selon une note "confidentiel Défense"

Du Yémen à l'Ukraine, quand des hôpitaux sont touchés par des bombes, l'info n'est pas la même,  par Jean LEVY

La série noire continue pour les équipes de Médecins sans frontières (MSF) au Yémen. Dimanche 10 janvier, pour la troisième fois en moins de trois mois, l’un des hôpitaux où l’ONG française est déployée a été bombardé.

Au moins quatre personnes ont été tuées et dix autres blessées dans l’attaque de l’établissement situé à Razeh, dans la province de Saada (nord), une région en proie à d’intenses combats entre les rebelles houthistes et les troupes loyalistes, soutenues par une coalition arabe conduite par l’Arabie saoudite.

Dans son communiqué, l’ONG française affirme ne pas pouvoir confirmer l’origine du tir. Le fait qu’elle précise que des avions de chasse survolaient le centre médical au moment de son bombardement oriente cependant les soupçons vers Riyad et ses alliés du Golfe, les seuls participants au conflit yéménite à disposer de la force aérienne.

 

                              Le Parisien : Actualités en direct et info en continu

Le 4 juin 2019 

Deux gros clients impliqués dans la guerre au Yémen

Les livraisons à l'Arabie saoudite et aux Émirats Arabes Unis restent très controversées en France en raison de l'implication de ces deux pays dans la guerre au Yémen.

Le conflit a tué des dizaines de milliers de personnes depuis 2015, dont de nombreux civils, selon diverses organisations humanitaires.

Association humanitaire MSF

Le 10 janvier 2016, un tir de la coalition internationale, dirigée par l’Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis, touchait l’hôpital Shiara à Razeh, soutenu par MSF, faisant six morts et huit blessés. 

Dans ses conclusions, rendues publiques le 23 octobre 2019 et pour lesquelles aucun rapport écrit n’est disponible, le JIAT reconnaît "un dysfonctionnement du projectile ayant entraîné un écart par rapport à la cible" et recommande "une assistance volontaire pour les pertes matérielles et humaines". 

MSF prend acte des conclusions du JIAT, qui reconnaissent la responsabilité de la coalition internationale dans cette attaque. Mais cet événement tragique rappelle une fois de plus que les belligérants doivent mettre en place toutes les mesures nécessaires pour garantir la protection des installations médicales, qui demeurent un espace protégé selon le droit international humanitaire. 

Depuis le début de l’offensive de la coalition en 2015, les infrastructures civiles - y compris les hôpitaux - dans le Nord du pays ont fait l’objet d’attaques massives et répétées, à l’instar du bombardement d’un bus scolaire à Dhayan en 2018 ou celui de la prison de Dhamar en 2019.

Les structures de MSF ont été frappées à cinq reprises par les bombardements de la coalition depuis le début de la guerre. Lors de ces précédentes enquêtes sur ces incidents, le JIAT a tenté de faire porter la responsabilité à MSF, comme ce fut le cas lors du bombardement du centre de choléra à Abs en juin 2018, ou de pointer des dysfonctionnements techniques.

MSF considère que le travail d’investigation du JIAT reste opaque, ses recommandations vagues, tardives et complaisantes vis à vis de la coalition. L’organisation demande que des enquêtes indépendantes soient menées sur ces événements, qu’elles soient conduites de manière transparente et dans des délais raisonnables, et qu’elles donnent lieu à des rapports écrits et publiques.

MSF appelle toutes les parties au conflit, et particulièrement la coalition internationale, à garantir la sécurité des structures médicales, du personnel de santé et des civils au Yémen.

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