Les rumeurs sur l’implication d’HUNTER BIDEN en UKRAINE se précisent
Voici plusieurs jours que nous recevons des textes concernant l’implication du fils Biden dans l’installation de laboratoires d’armes biologiques en Ukraine. Même si Victoria Nuland a confirmé l’existence de ces laboratoires et si Hunter Biden était déjà connu pour ses prises d’intérêts dans les affaires ukrainiennes, comme nous le décrivons en fin d’article, nous n’en avons pas fait état parce que les sources nous paraissaient suspectes. Trop proches de l’extrême-droite US, qui unit déjà les Banon et certains oligarques ukrainiens comme Kolomoisky, aux sectes et milliardaires chinois dans la prolifération des “complots”; nous les récusons quand il s’agit des Ouïghours (1) et nous nous en méfions dans le cadre des élections de mi-mandat des USA. Nous avons conservé le même silence quand Trump a invité Zélenski à dénoncer les intérêts de la famille Biden en Ukraine. Mais désormais l’affaire prend de l’ampleur dans l’ensemble de la presse américaine, voici ce que l’on en sait, la nouveauté est l’enregistrement de documents par le Congrès et la confirmation des contenus, donc voici le contexte ukrainien que nous précisions déjà dans notre livre Marianne Dunlop et moi (2) il est bien évident que les turpitudes du fils cadet Biden n’ont d’importance que si elles influencent les choix politiques des USA et des européens. Les liens du fils Biden avec les laboratoires doivent être reliés aux révélations de la RUSSIE au Conseil de sécurité. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Hunter Biden et les laboratoires biologiques
Le Congrès américain a enregistré dans ses dossiers des documents incriminants de Hunter Biden, fils de l’actuel président américain, enquêté pour des affaires illégales à l’étranger, y compris des laboratoires biologiques en Ukraine.
Par ailleurs, nous revenons sur les révélations de la Russie concernant ce qu’elle aurait découvert lors de son invasion dans ce pays et les preuves apportées au Conseil de sécurité, prises très au sérieux par la Chine.
Comme le note une amie française russophone (3) Levada tsentr, l’institut de sondages indépendant, financé par des instituts européens, indique que 83% de la population est désormais derrière Vladimir Poutine. Chiffre en nette augmentation. Les Russes sont-ils devenus des fous furieux partisans de la guerre ? Ce soutien massif est dû à la découverte des 30 bases secrètes de fabrication d’armes bactériologiques, destinés à être utilisées en Russie. Le décorticage des documents et souches trouvées n’a pas révélé toute leur dangerosité. La CIA, mais aussi l’Allemagne sont impliquées. Sans compter le scandale de la participation financière au plus haut niveau de Hunter Biden. Ce scandale éclabousse aussi la présidence américaine aux États-Unis.
L’information est entrée dans le registre du Congrès cette semaine à la demande du représentant républicain Matt Gaetz, qui a remis une copie des données contenues dans un ordinateur appartenant au fils du chef de la Maison Blanche Joe Biden.
Selon des courriels trouvés sur cet appareil et examinés par le New York Post, Hunter a aidé à conclure un contrat de plusieurs millions de dollars entre le gouvernement américain et la société médicale Metabiota, qui a servi Black & Veatch, un autre entrepreneur du Pentagone qui a construit des installations biologiques sur le sol ukrainien.
Ainsi, le Post a confirmé que l’accusation de la Russie selon laquelle Hunter aurait « financé » des laboratoires biologiques en Ukraine, où Moscou met en œuvre une opération militaire pour démilitariser et dénazifier la nation voisine, est vraie, selon le Kremlin.
Plus tôt, le journal britannique Daily Mail a déclaré qu’il avait également obtenu des courriels d’un ordinateur portable de Hunter confirmant l’investissement de 500 000 dollars dans Metabiota par l’intermédiaire de sa société Rosemont Seneca Technology Partners.
Les documents suggèrent que Biden fils a joué un rôle de premier plan en veillant à ce que Metabiota puisse mener ses recherches sur les agents pathogènes à seulement quelques centaines de kilomètres de la frontière avec la Russie, selon l’article.
Sur l’authenticité des fichiers, le Washington Post a admis mercredi que l’appareil électronique existe réellement, appartient à Hunter et que les courriels le reliant à des entreprises illégales à l’étranger sont authentiques, validé par des cyber-experts.
Le ministère russe de la Défense a accusé la semaine dernière le fonds d’investissement Rosemont Seneca Thornton et le Fonds Soros de participer au financement de laboratoires d’armes biologiques présumés parrainés par le Pentagone en Ukraine.
Parallèlement à cette affaire, l’enquête du ministère américain de la Justice sur les activités commerciales de Hunter Biden a gagné du terrain ces derniers jours.
L’enquête ouverte en 2018 fait référence à ses multiples activités financières et commerciales à l’étranger remontant à l’époque où le père de l’avocat de 52 ans était vice-président de Barack Obama (2009-2017) et analyse s’il y a eu blanchiment d’argent ou évasion fiscale.
Ce scandale met en difficulté papa Biden et les démocrates, qui ont actuellement un faible taux d’approbation et sont à sept mois des élections de mi-mandat qui pourraient entraîner des pertes importantes pour son parti au Congrès.
Qui est Hunter Biden, ses liens avec l’Ukraine…
Beau Biden, le fils ainé du président est décédé des suites d’une tumeur au cerveau en 2015 et l’on sait le drame que ce fut pour son père, le cadet, Hunter, est le mouton noir de la famille. La vraie question n’est pas la corruption et ce dont est capable ce second fils mais l’influence que cela a sur la politique paternelle. Déjà Obama avait dû intervenir parce que Joe Biden pouvait être considéré comme manifestant une certaine complaisance face aux “affaires” de son fils, concernant à l’époque le gaz ukrainien.
Avocat de formation, Hunter Biden, 49 ans, est diplômé des prestigieuses universités de Georgetown et de Yale. Il a travaille d’abord pour un cabinet d’avocats new-yorkais et co-fonde la société de conseil en investissement Rosemont Seneca Partners. Réserviste de l’US Navy en 2012 il en est renvoyé en 2014 après avoir été testé positif à la cocaïne, son addiction au crack est connue, lui-même n’en fait pas mystère. d’ailleurs l’addiction à la cocaïne est un trait que l’on retrouve chez bien des protagonistes de ces affaires ukrainiennes, nous l’avons déjà vu à propos de Saakachvili, le géorgien devenu gouverneur d’Odessa.
A partir d’avril 2014 – alors que son père était vice-président de Barack Obama – Hunter Biden rejoint le conseil d’administration de l’entreprise ukrainienne Burisma. Burisima holding la plus grande entreprise de gaz naturel, appartient à l’oligarque Igor Kolomoisky qui a financé à la fois le bataillon AZOV et la campagne de ZELENSKI. Il est l’ami et la source d’information de notre bouffon national BHL. Burisma est enregistré à Chypre, paradis fiscal dont Kolomoisky possède la nationalité entre autres. Le 12 MAI 2014, trois mois après le Maidan initié par Victoria Nuland, démocrate proche de papa Biden, Oleksandr Tourtchynov — président de la rada suprême, Président ukrainien par intérim désigné de fait par Victoria NULAND — a nommé Igor Kolomoïsky gouverneur de l’oblast de Dnipropetrovsk. Igor Kolomoïsky finance plusieurs bataillons spéciaux se battant contre les séparatistes de Donbass, dont le fameux bataillon Azov qui reprend la ville portuaire de Marioupol, le 13 juin 2014, ainsi que les bataillons Aidar, Donbass, Dnipro 1, Dnepr 227, une trentaine environ qui tout en étant intégrés à l’armée ukrainienne sont totalement autonomes et intègrent l’internationale d’extrême-droite, la forment. On ne comprend rien à ce qui se passe à MARIOUPOL si on ignore ce fait .
Notons que dès cette époque, l’Allemagne, la France et la Pologne ont œuvré avec les USA pour installer ces franches racailles à la tête du pays.
C’est dans ce contexte d’appétits déchaînés et de coup d’Etat, avec interdiction de la langue russe et début de la guerre dans le Donbass, que Hunter Biden qui n’a aucune connaissance ni sur l’UKRAINE, ni sur l’énergie, sera chargé de représenter Burisma auprès des « organisations internationales » pour la modique somme de 83.000 dollars par mois. Lui-même dit vouloir conseiller le groupe sur la « transparence » alors même que son père est en charge, entre autres, des relations avec l’Ukraine et qu’on l’accuse d’avoir limogé un procureur considéré certes comme totalement corrompu, mais qui ouvrait selon Bloomberg une enquête sur Burisma, dans ce limogeage il a reçu le soutien des européens déjà complices du coup d’ETAT…
A SUIVRE…
(1) Nous avions à propos du film l’ombre de STALINE dont les
circuits de financements nous paraissaient proches de Banon ET
Kolomoisky ouvert un dossier sur les liens de propagande entre tous ces
gens-là.
https://histoireetsociete.com/2020/06/29/suite-de-marx-disciple-de-satan-ou-la-propagande-anti-communiste-decomplexee/5
(2) Danielle Bleitrach et Marianne Dunlop : URSS, vingt ans après, retour de l’UKRAINE en guerre. Delga, 2015
(3) Dans son blog très précieux et très bien informé : Bordeaux-MOSCOU, JAKELINE s’interroge comme nous sur la guerre vu de France et de Russie et aboutit aux mêmes conclusions sur le fait que les Russes ne voulaient pas la guerre avec les Ukrainiens qu’ils y ont été contraints et ce sentiment augmente non seulement à cause de la propagande russe officielle mais à cause de ce que l’on découvre derrière cette avancée…
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