Derrière le « soft power » américain, une culture de mort et de l’exterminisme
Par Floréal – 26 mai 2022 (suite à la nouvelle tuerie de masse dans une école des USA « démocratiques »).
Pas une heure ne passe sur nos belles antennes
plurielles et libérales sans qu’on ne nous présente la Russie, la Chine,
Cuba ou le Venezuela comme des enfers, pardon, des « goulags » contre
lesquels toutes les escalades militaires sont recommandées.
A l’inverse, il va de soi que « nous » sommes le camp du
Bien, celui de la Démocratie, du Droit et de la Tolérance. Or quel est
le chef de file dudit camp qui nous accorde si gracieusement sa
« protection » guerrière (l’OTAN), son mode d’organisation économique
(le néolibéralisme), sa bienveillante supervision politique (le
sacro-saint Empire européen arrimé à l’OTAN), avec en surplus, sa
« culture » si humaniste et son idiome si poétique (le globish
managérial)?
Eh bien ce pays-modèle est celui qui, après avoir
exterminé les vrais Américains (rebaptisés Indiens), surexploité les
esclaves noirs et massacré de ci de là de négligeables Japonais, Arabes,
Vietnamiens, Coréens et autres « Latinos », est aujourd’hui celui dans
lequel 40 000 personnes par an (il n’y a pas un zéro de trop…) sont
annuellement tuées ou blessées par balle, où des policiers sadiques
peuvent étouffer des pères de famille noirs sous les caméras de
télévision sans être condamnés par le président en titre et où une femme
pauvre violée dans un État « chrétien » ne pourra bientôt plus se faire
avorter sans être traitée comme une meurtrière. Un pays qui en outre,
tout en diabolisant ses « ennemis systémiques » pour mieux les isoler,
construit froidement jour après jour les conditions de la troisième
guerre mondiale contre la Chine, le pays le plus peuplé du monde, et la
Russie, le pays le plus vaste de la planète, pour conserver à tout prix
son hégémonie économique, monétaire, militaire et financière mondiale.
Jeunes qui lirez ce billet rouge, réfléchissez-y un peu
plus désormais quand, croyant sincèrement n’obéir qu’à vos goûts
personnels, vous relayerez et amplifierez autour de vous sans même vous
en douter le « soft power » omniprésent, musicalement,
cinématographiquement, commercialement et… politiquement, de cette
puissance de mort, de manipulation et d’extermination.
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