Ukraine, des révélations inquiétantes !
Gabriel
Attal a notamment chiffré à 100 millions d'euros la somme des
livraisons d'armes défensives envoyées par la France en Ukraine depuis
le début de la guerre, le 24 février dernier.
Gabriel
Attal a par ailleurs tenu à rappeler que la France était depuis 2014 le
premier fournisseur d'armes aux Ukrainiens. Donc bien avant le 24
février 2022 et pendant le Protocole de Minsk de 2014 ! Ça pose question. Qui savait ? Le parlement a t-il été informé ?
Le
gouvernement au lieu de tout faire pour faire respecter les accords de
Minsk de 2015 , la seule issue diplomatique pour éviter la guerre, a
donc livré des armes durant cette période ? Visiblement on ne nous a pas tout dit sur l’Ukraine.
Gabriel
Attal a fait une boulette. Peut-être mais maintenant on doit tout
savoir..! Espérons que les bonnes questions seront posées au
gouvernement !
L'étoile de ZELENSKY sérieusement écornée...
Alors
que la guerre est entrée dans son sixième mois, l’aura qui entourait en
Occident le président ukrainien Volodymyr Zelensky, pâlit. Son étoile
est même sérieusement écornée par une série d’informations répercutées
par des médias qui lui sont pourtant favorables.
Les
attaques pour corruption qui visent personnellement l’ancien comique
ont été relancées en France par un livre à charge "Volodymyr Zelensky :
dans la tête d'un héros" du journaliste Régis Gente (cf. par exemple,
cette émission de BFMTV du 7 août ). Elles fragilisent Zelensky
auprès de ses alliés occidentaux, déjà agacés par les nombreuses piques
que leur adresse le président ukrainien qui les accuse de mollesse
voire de trahison au profit de l’ennemi russe.
Mais si trahison il y a, elle n’épargne pas des responsables ukrainiens de l’entourage du président.
Le
mois dernier, Zelinsky a opéré une vaste purge parmi ses proches et
dans les services secrets (Le Figaro du 19 juillet). Parmi les têtes qui
sont tombées, celle d’une femme, Iryna Venediktova, une juriste de 43
ans nommée procureur général d’Ukraine, l’équivalent d’un ministre de la
Justice, après avoir soutenu activement la campagne électorale de
Zelensky en 2019. Depuis le début de l’invasion russe, elle menait les
enquêtes sur les crimes de guerre perpétrés par les envahisseurs.
Plus
proche encore de Zelensky puisque c’est un ami d’enfance, Ivan Bakanov,
47 ans, a été révoqué de la tête des services secrets (SBU) où il avait
été parachuté après avoir été une cheville ouvrière de la campagne
présidentielle. Ami ou complice ? Ancien juriste de la société de
production de Zelensky, il aurait mis en place un système offshore
dévoilé par les « Pandora Papers ».
Héritage
de la période soviétique, le SBU garde l’empreinte génétique du KGB –
dont une administration pléthorique : 30 000 employés. C’est un grand
aquarium où nombre de requins naviguent en eaux troubles, entre trahison
(agents doubles) et corruption, les deux faisant bon ménage.
Soupçonné d’avoir donné aux Russes de précieuses informations, l’adjoint de Bakanov, le général Ihor Sadokhin, a été arrêté. Et
ce n’est là que le dessus du panier : 651 responsables locaux sont sur
la sellette, dont une soixantaine d’employés du SBU et du bureau de la
procureur générale restés dans les zones occupées par les forces russes
et prorusses, aux dires de Zelensky lui-même.
Une
autre information est venue renforcer les soupçons de corruption au
sein des instances ukrainiennes. Elle émane d’une enquête de la grande
chaîne américaine CBS News selon laquelle quelque 30% des armes
(légères et non létales – jumelles par exemple) massivement fournies par
ses soutiens occidentaux à l’armée ukrainienne seraient détournés et ne
parviendraient jamais à destination.
Curieusement, le lien avec cette émission choc "Arming Ukraine", a été désactivé ce 8 août, au lendemain de sa diffusion...
Mais l’information qui a fait littéralement sortir de ses gonds le président ukrainien émane d’un rapport publié le 4 août par Amnesty International,
organisation qui n’est pas réputée porter dans son cœur la Russie de
Vladimir Poutine. Sans dédouaner les soldats russes de crimes de guerre,
l’ONG accuse l’armée ukrainienne d’utiliser des tactiques qui
violent le droit humanitaire international et mettent en danger la
population civile en « établissant des bases et en utilisant des
systèmes d’armement dans des zones résidentielles habitées, notamment
des écoles et des hôpitaux ».
Il ne s’agit pas d’erreurs ou de bavures, selon Amnesty International, mais bien de «
tactiques de combat [qui] transforment des biens de caractère civil en
cibles militaires (…) s’abstenant ainsi de prendre toutes les
précautions possibles pour protéger la population », ce qui permet d’accuser ensuite l’armée russe de cibler des civils sans les prévenir des dangers auxquels ils sont exposés.
Cette
véritable bombe qui a des résonances dans le monde entier résulte d’une
enquête de plus de quatre mois sur le terrain par une équipe d’Amnesty
International. Le président ukrainien a aussitôt réagi en dénonçant « un rapport dans lequel la victime et l’agresseur sont d’une certaine manière mis sur un pied d’égalité ».
Tout en disant regretter « profondément le désarroi et la colère » provoquée par son rapport, l’ONG ne le désavoue pas : « Nous maintenons pleinement nos conclusions » a-t-elle communiqué. «
Le fait de se trouver dans une position de défense ne dispense pas
l’armée ukrainienne de respecter le droit international humanitaire », a répliqué à Volodymyr Zelensky Agnès Callamard, la secrétaire générale d’Amnesty International.
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