Le Figaro :
Macron sur les retraites :
«Les oppositions n'ont plus de boussole et sont totalement perdues»
Soyons rassurés, Macron, lui, n'a pas perdu sa boussole : les milieux financiers.
Ceux-ci l'ont repéré en 2012. Ils feront sa carrière.
Jacques Attali se vante de cette bonne prise
« Emmanuel Macron ? C’est moi qui l’ai repéré. C’est même moi qui l’ai inventé. Totalement. A partir du moment où je l’ai mis rapporteur où il y avait Tout-Paris et le monde entier et où je ne l’ai pas éteint, il s’est fait connaître. C’est la réalité objective. »
Le propos empreint de modestie est attribué à Jacques Attali dans l’ouvrage d' Anne Fulda, et intitulé "Emmanuel Macron, un jeune homme si parfait".
Jacques Attali à la tête d’une commission en charge de plancher sur la « libéralisation de la croissance française » a donc repéré Emmanuel Macron.
Quelques mois après cette expérience, Emmanuel Macron se met en disponibilité de la fonction publique et, en 2008 devient banquier d’affaires, en tant qu'associé-gérant chez Rothschild & Cie…adoubé et recommandé non seulement par Jacques Attali mais également par Serge Weinberg, président de Sanofi.
Très vite, avec un tel Curriculum Vitae, ,Macron, qualifié par David de Rothschild de " Mozart de la Finance", franchit les échelons de la politique : secrétaire-général adjoint de l'Elysée, chargé de l'Economie, avec François Hollande, élu président en 2012. Celui-ci le nomme ministre de l'Economie, en 2016.
Depuis plus de onze ans, l'ancien banquier supervise donc l'économie française. Et chacun peut apprécier dans quel état celle-ci est devenue.
Et chapeau, Macron a bien gardé sa boussole...
JEAN LEVY
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