Les héros de l’humanisme bourgeois
L’histoire dira ce qu’a été cette période historique de contre-révolution où partout on a vu la bourgeoisie de droite et de gauche tenter d’imposer ses “valeurs” humanistes de droits de l’homme pour mettre en place les conditions du nazisme que finira bien par exiger le capital. Pour contenir le mécontentement populaire, pour le dévoyer. (note et traduction de Danielle Bleitrach)
La femme sur la photo – secrétaire des relations internationales du corps national (1) – s’appelle Olena Semenyaka.
Elena est désormais une chercheuse invitée à l’Institut autrichien des sciences humaines comme une spécialiste, mais de quoi? Quelles valeurs, quel patrimoine intellectuel va-t-elle apporter à ces échanges européens?
L’ancien porte-parole du secteur droit (mouvement fasciste officiellement installé depuis le maidan au coeur du pouvoir des oligarques qui dirige l’Ukraine) que l’on voit exhiber fièrement un drapeau nazi et faire le salut hitlérien est le pur produit de ce coup d’Etat des Etats-Unis flanqués alors de l’Allemagne, de la Pologne et de la France.
Pour installer leur pouvoir, cette Europe vassale des USA a fait appel ici comme partout ailleurs à des brutes d’extrême-droite et les a vendus comme héros de la liberté. Cela a été fait avec la bénédiction de Bernard Henry Levy et des réseaux de pouvoir qui continuent à exercer leur influence en France et font de nos médias des organes de diffamation et de censure.
Cette femme va maintenant combiner travail dans le corps national(1) et l’institut. L’Institut a également des programmes de recherche sur l’Holocauste. Elena recevra 1800 euros par mois, elle sera remboursée de frais de logement et de transport.
′Sur la photo : Olena en haut à gauche zigglant sur fond du drapeau nazi.
Dernières nouvelles : Des photos de Semenyaki et des informations sur elle viennent de disparaître du site internet de l’institut !
(1) Corps national – l’aile politique du bataillon fasciste ′′ Azov ′
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