Un 1er mai exceptionnel avec 2 300 000 manifestants dont 600 000 à Paris, 100 000 à Toulouse, 45 000 à Lyon, 80 000 à Nantes....
Alors que depuis janvier les manifestations sociales organisées par l'intersyndicale se sont passées pacifiquement, dans le calme, la sérénité et la détermination à voir retirée au plus vite l'illégitime loi sur la retraite, depuis que Macron a décidé de "tourner la page" et de faire comme si rien ne s'était passé depuis 4 mois, la violence est réapparue à l'avant des cortèges syndicaux. Par exemple à Lyon, 1000 Black-blocs ont été mobilisés et se sont mis délibérément en tête de manifestation bloquant celle-ci et retardant son départ. Au lieu de 10 heures, la manifestation ne partira qu'à 11h45 - 12h.
Tout au long de la manifestation il y a eu des violences à l'encontre des forces de police pourtant en renfort comme si tout le monde savait ! Les violences policières ont été la réponse de la puissance publique avec le gazage à la bombe lacrymogène sur les manifestants à laquelle les Black-blocs ont répondu en incendiant et pillant des magasins et des arrêts de bus. Un spectacle de désolation régné une fois la manif passée !
Plusieurs centaines voire milliers de personnes à la fois désespérées d'attendre, ou apeurées par les accrochages ont préféré quitter la manif et passer par des rues parallèles adjacentes. L'intimidation recherchée pour faire obstacle au rassemblement populaire a en partie fonctionné, mais seulement en partie car il y avait 45 000 participants déterminés à voir abroger cette loi infâme sur les retraites qui vole deux ans de vie à chaque salarié-e ! Le mouvement social est encore plus fort aujourd'hui. Au final plus de 2 300 000 personnes ont défilé ce jour 1er mai historique !
Les médias bien sur se sont focalisés sur les accrochages et violences, c'est le cas du Monde qui écrit en résumé à propos de Paris que lors "des premiers incidents et gaz lacrymogènes, le stand du PCF touché par un engin explosif !" Dans le cortège parisien qui s’est élancé vers 14 h 30 sous la pluie, des incidents ont eu lieu et des individus habillés en noir s’attaquent au mobilier urbain. Habillés de noir, des dizaines de manifestants précédant la tête de cortège ont scandé des slogans hostiles à Fabien Roussel lors de leur passage devant le stand du PCF. Au moment de leur passage face aux forces de l’ordre, le stand du Parti communiste a été abîmé, selon notre journaliste Julie Carriat, et un engin explosif l’a touché, envoyant des éclats qui ont atteint des militants.
Ainsi il apparaît assez clairement qu'avec l'intimidation et les provocations des violences, la présence massive des forces de l'ordre "armées" jusqu'aux dents, que le parti communiste est particulièrement ciblé notamment par les Black-blocs !
Mais quoi d'anormal, la lutte des classes ça existe, et quand la bourgeoisie a décidé de passer à autre chose que l'objet d'un conflit, elle use de tous les moyens même les plus abjects, et cible toujours son adversaire politique principal celui qui aujourd'hui est le seul à proposer de se rassembler encore plus massivement pour imposer le retour de la retraite à 60 à taux plein avec un financement qui fasse payer le capital ! On ne lâche rien ! On ne lâchera rien !
On continue, on va gagner car la violence notamment celle de l'Etat et de ses complices les Black-blocs, est toujours un signe de faiblesse face au rassemblement populaire qui a encore montré sa force aujourd'hui !
Notons enfin que de nombreux camarades syndicalistes de tous les continents sont venus apporter leur soutien en ce 1er mai, à la lutte contre la réforme des retraites en manifestant à Paris !
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