mercredi 19 juillet 2023

 

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sommet de Bruxelles UE-Amérique latine


    admin531919 juillet 2023


Au sommet de Bruxelles, l’Europe et l’Amérique latine s’opposent sur l’Ukraine et sur le fond… le ridicule le dispute à l’incohérence… et ils vont nous faire voter pour ces pitres ? Il s’agissait de renouer entre l’UE et la Celac, la précédente rencontre remontait à juin 2015. Réunis lundi et mardi à Bruxelles, comme la fois précédente , les dirigeants des deux blocs ont surtout mis en évidence leurs divergences sur le conflit en Ukraine et la relation avec la Russie et derrière cela plus fondamental le refus de la mise en tutelle de leurs choix internationaux,Une nouvelle époque dont personne ne semble avoir pris la mesure en France dont les moeurs néo-coloniales l’emportent souvent sur les cocoricos des “droits de l’homme”. Dans leur déclaration finale, les 60 participants (33 pays de la Celac, 27 de l’UE) ont exprimé leur «profonde préoccupation sur la guerre en cours», sans toutefois mentionner Moscou, semble-t-il à la demande de Cuba et du Venezuela, mais avec l’assentiment de tous . Et la déclaration a souligné la «nécessité de respecter la souveraineté, l’indépendance politique et l’intégrité territoriale de toutes les nations». Ce qui s’applique au premier Chef à Cuba et au Venezuela surtout après le vote par l’UE la semaine dernière d’une condamnation de la dictature cubaine .

On sentait bien ce qui allait se passer et nous vous en avions parlé ici, mais nous étions bien les seuls:

à vous dire premièrement que la Celac , la Communauté des Etats latino-américains et caraïbes . 33 états d’Amérique latine unanime ce n’est pas rien, face à l’Union européenne , qui prétendait leur faire signer une condamnation de la Russie.

Vexée l’UE a promu il y a quelques jours un texte immonde de condamnation de Cuba, qui a été signée par les coquine du PGE, ceux du nord, Syriza, le seul parti de gauche grec que le secteur international du PCF et l’humanité reconnait comme représentatif de la dite gauche en Grèce, le KKE qui est à 8% ce qui remplirait d’aise les communistes français s’ils atteignaient ce pourcentage, il n’empêche le KKE n’existe pas, comme le reste de la presse de droite et gouvernementale KKE connait pas…

Mais Cuba qui en a vu d’autres mais n’en pense pas moins n’a pas fait ce que l’adversaire attendait de l’ile, elle a maintenu sa présence…


Il s’agissait de renouer entre l’UE et la Celac, la précédente rencontre remontait à juin 2015. Réunis lundi et mardi à Bruxelles, comme la fois précédente, les dirigeants des deux blocs ont surtout mis en évidence leurs divergences sur le conflit en Ukraine et la relation avec la Russie. Dans leur déclaration finale, les 60 participants (33 pays de la Celac, 27 de l’UE) ont exprimé leur «profonde préoccupation sur la guerre en cours», sans toutefois mentionner Moscou, semble-t-il à la demande de Cuba et du Venezuela. Et souligné la «nécessité de respecter la souveraineté, l’indépendance politique et l’intégrité territoriale de toutes les nations». Ce qui s’applique au premier Chef à Cuba et au Venezuela.

«Je ne vois pas ce que nous devrions faire de plus», a commenté Ralph Gonsalves, le Premier ministre de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, un archipel caraïbe de plus de 100 000 habitants, qui s’exprimait en tant que président tournant de la Celac. La formulation a minima du communiqué n’a pourtant pas débouché sur un accord unanime : le Nicaragua socialiste de Daniel Ortega a refusé de signer le texte. Les Européens, qui tenaient à inclure dans le texte final une référence à l’agression russe, n’ont pas eu gain de cause, et la rédaction, entamée avant même le sommet, semble avoir accaparé les échanges. Le président du Conseil européen, Charles Michel, a reconnu qu’il n’était «pas chose aisée» de mettre d’accord 60 pays sur un sujet comme la guerre en Ukraine. Mais «ce qui nous unit est probablement beaucoup plus fort que ce qui nous sépare», a-t-il assuré. Dans une surenchère d’originalité, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a affirmé que «des amis comme l’UE et ses partenaires d’Amérique latine et des Caraïbes doivent se rapprocher».

Ca ne mange pas de pain mais c’est un camouflet..

La teneur exacte des pourparlers, tenus à huis clos, reste secrète mais quelques indications ont été fournies par les participants. D’après le Premier ministre irlandais, Leo Varadkar, les pays du Celac «disent que d’autres conflits dans le monde n’ont sans doute pas le même niveau d’attention que l’Ukraine, ou que certains pays ne sont pas cohérents dans leur approche des conflits».

Pour Emmanuel Macron, toujours le cul entre deux chaises et visiblement cette impossibilité savoir où il habite est contagieuse puisqu’elle ruisselle jusqu’aux communistes et LFI, et est pire dans le reste de la gauche, ce qui dit la nature du Front populaire que l’on peut constituer sur de telles bases… Donc Macron, rêvant d’être admis au Brics, courtisant l’inde et l’arabie saoudite, au nom de l’amour de la France pour les démocraties, et surtout de la vente des rafales de Dassault, s’esr raccroché à Lula, comme l’aurait fait Boulet ou patrick le Hyarec, en tentant de lui faire dire ce qu’il espérait… Comme le dit Boulet: à savoir que Poutine était un méchant tyran, cause de tous les maux infligés à cet agneau de l’OTAN… ce que Lula n’était pas pret à avouer… Bref Macron était aussi seul qu’un communiste français dans une réunion de l’internationale communiste et des pays progressistes. Il a affirmé que son homologue brésilien Luiz Inácio Lula da Silva faisait «partie de ceux qui permettent de bâtir des ponts». Ce qui ne précise pas de quel côté a penché le chef d’Etat résilien , qui a tardivement condamné l’agression russe du bout des lèvres et n’a jamais adopté de sanctions contre le régime de Vladimir Poutine, afin de ne pas «pénaliser les plus vulnérables».

La formulation du président français peut aussi bien se référer à la proposition de Lula de former un «groupe de la paix» de pays neutres (dont la Chine) pour servir de médiateur entre les belligérants. La proposition, lancée en mars, est restée lettre morte, comme resteront lettre morte tous les appels à la paix qui se berceront de pareilles illusions..

Les pays latino-américains ont mis en avant d’autres priorités, notamment la signature de l’accord commercial entre l’UE et le Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay). Ursula von der Leyen s’est dite «confiante» de pouvoir conclure cet accord de libre-échange au plus tard «d’ici la fin de l’année». Signé en 2019 après plus de vingt ans de négociations complexes, il n’a pas été ratifié, officiellement en raison des préoccupations européennes sur les politiques environnementales de Jair Bolsonaro au Brésil. Mais aussi pour protéger les intérêts des éleveurs européens. Lula n’est pas dupe : il a insisté sur l’engagement de son gouvernement contre le dérèglement climatique et pour la protection de l’Amazonie, et affirmé que l’environnement ne peut «servir d’excuse au protectionnisme».

Bref l’UE est dans le potage et ceux qui tentent le grand écart entre l’oTAN, l’UE et leur appel à la paix sont à peu près dans la même mélasse que Macron, von Leyen,c’est pas peu dire… Dans de telles conditions on sent que les élections européennes vont soulever l’enthousiasme des masses… c’est pitoyable cette vassalité..

danielle Bleitrach


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