mercredi 19 juillet 2023

 

https://s.rfi.fr/media/display/32afb576-1401-11ea-b8f4-005056bf7c53/w:1280/p:4x3/2018-07-26t085558z_212511911_rc1a4c83a340_rtrmadp_3_safrica-brics-family-photo_1_0.jpg

rfI

L’Afrique du Sud continue ses préparatifs à l’approche du sommet des BRICS, à Johannesburg, du 22 au 24 août. Cette semaine, est prévu un premier rassemblement des partis politiques du bloc et ceux considérés comme « alliés » par l’ANC. Mais la principale question en suspens est la venue ou non du président russe Vladimir Poutine, sous le coup d’un mandat d’arrêt international. Une arrestation en terre sud-africaine équivaudrait à une « déclaration de guerre » pour le président Cyril Ramaphosa.

Commentaire de Jean Lévy

Les BRICS doivent se réunir au sommet en Afrique du Sud, du 22 au 24 août, pour étudier l'élargissement de leur organisation aux nombreux états qui désirent en faire partie, et d'autre part, pour l'introduction d'une monnaie commu internationauxne dans les échanges commerciaux, hors du dollar, monaie unique aujourd'hui, du fait de sa suprématie, actée aux lendemains de la Seconde guerre mondiale par les accords de Bretton Woods.

Les BRICS envisagent, également à ce sommet, d'ouvrir une banque internationale en concurrence avec la Banque mondiale, dominée financièrement par les Etats-Unis...

On mesure la menace pour Washington et les inquiétudes de Wall Street. Aussi, les Américains et leurs dociles clients de l'Union européenne tentent tout pour saboter le futur sommet des BRICS.

Et de tenter d'interdire au représentant de la Russie, membre fondateur de l'organisation, de participer physiquement au sommet en Afrique du Sud.

Dans ce but, ayant arbitrairement désigné le président russe comme un "criminel de guerre", et de ce fait, justifiable devant un tribunal international. De cette décision, découle l'arrestation de Poutine dans tout pays ayant signé  cette procédure. Celle-ci pose donc le problème de la présence  physique du Président russe au sommet de Johannesburg, l'Afrique du Sud ayant signé ce "traité".

Cette procédure d'exception relève des meurs du western, du "wanted",plutôt que du droit international. D'ailleurs prudents, les Etats-Unis n'ont pas signé pour eux-mêmes le traité...

On les comprend, pensant aux nombreuses agressions pratiquées par l'US Army, actions de terreur menées au Viet-Nam, avec utilisation massive de produites interdits, le fameux agent Orange, qui enflamma la population, ses terres et ses forêts, faisant des victimes par millions, et en Irak, par deux fois, avec le bombardement terroriste sur Bagdad, puis en Afghanistan, pour ne citer que les toutes dernières interventions de le l'armée des Etats-Unis à l'étranger...

Alors, l'Afrique du Sud, dans les meilleurs termes ave la Russie, quelle des deux solutions va-t-elle prendre : ou désobéir à la procédure mise en place par les USA, ou trahir la Russie, en appliquant la justice de western des Yankees...?

Le Président à Prétoria a répondu :

"Nous avançons dans l'organisation du sommet des BRICS et finalisons les discussions sur le format", a déclaré Cyril Ramaphosa, le président sud-africain à la presse, en précisant que cette rencontre rassemblant en principe l'Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, l'Inde et la Russie aurait lieu "physiquement "".

Ce qui veut dire : avec la présence physique de leurs dirigeants. Donc, avec Poutine en chair et en os .

Dernière minute :

franceinfo

 

La présidence sud-africaine a finalement annoncé qu'il ne sera pas présent à cette réunion.

"D'un accord mutuel, le président de la fédération russe Vladimir Poutine ne participera pas au sommet, mais la fédération y sera représentée par le ministre des Affaires étrangères M. (Sergueï) Lavrov", a annoncé Vincent Magwenya, un porte-parole du président sud-africain, Cyril Ramaphosa, dans un communiqué.Ainsi, pour éviter tout risque, et pour que le sommet prévu se tienne dans les meilleures conditions, la Russie et son président ont tenu compte des réalités. 

Il n'en reste pas moins que notre monde est malade : la loi  de la jungle y règne du fait des Etats-Unis et de leurs méthodes de gangsters, celles du far-west contre les Indiens.

Espérons, qu'en retour, les BRICS ouvrent en août, dans l'ordre international, des perspectives de changements qui fassent vaciller le dollar et réduire ainsi dans le monde le poids des Etats-Unis.

JEAN LEVY Blog çà n 'empêche pas  Nicolas

 

Aucun commentaire: