A force de jouer aux Cons les “volontaires” français finiront bien par déclencher la guerre que Macron semble appeler de ses voeux…
toujours dans le cadre des appels à un minimum de lucidité de ce week end, i serait tout de même intéressant de mesurer à quel point cette présence de “volontaires” plus ou moins sponsorisés et recrutés par l’armée française nous rapproche de la guerre… (note de danielle Bleitrach histoireetsociete)
Des militaires ukrainiens participant à des exercices militaires menés par des unités d’assaut dans la région de Jytomyr, en Ukraine, le 30 janvier 2024.© Fournis par Le Huffington Post
GUERRE EN UKRAINE – L’armée ukrinaienne a communiqué sur la mort de Français. Deux « volontaires » français ont été tués et plusieurs autres personnes ont été légèrement blessées jeudi 1er février lors d’une frappe russe à Beryslav, près de Kherson dans le sud de l’Ukraine.
« Des volontaires étrangers ont été tués et blessés à cause d’une frappe ennemie sur Beryslav », a écrit sur Telegram le gouverneur de la région de Kherson, Oleksandr Prokoudine.
« L’armée russe a tué deux citoyens français. Trois autres étrangers ont été légèrement blessés » de même qu’un Ukrainien, a-t-il poursuivi, sans préciser les fonctions exactes de ces « volontaires » – une expression souvent employée pour désigner les travailleurs des organisations humanitaires – et en présentant ses « sincères condoléances aux familles des morts ».
Beryslav, une ville de 12 000 habitants avant la guerre
La police nationale ukrainienne a indiqué de son côté que deux hommes de nationalité française étaient morts à la suite d’une attaque de drones, et que trois hommes et une femme avaient été blessés. Elle a annoncé, sur Telegram, l’ouverture d’une enquête pour violation des lois et coutumes de la guerre
« Toutes les victimes étaient venues dans la région de Kherson comme volontaires », a ajouté la police.
Sollicité dans la nuit de jeudi à vendredi par l’AFP, le ministère français des Affaires étrangères n’a pas immédiatement donné suite.
Beryslav, qui comptait environ 12 000 habitants avant la guerre, est située sur la rive nord du fleuve Dniepr, près de la ligne de front. Le 27 janvier, une personne y avait été tuée par un explosif lancé par un drone russe.
SI VOUS ÊTES CURIEUX....
le commentaire de Daniel Arias
Si vous êtes curieux je vous invite à rechercher sur une carte où se trouve Beryslav.
Exactement à 26 kilomètres de Krinky une localité qui ne dira rien à la plupart des citoyens mais bien connue de ceux qui suivent encore les actualités opérationnelles au jour le jour.
Depuis des semaines Krynky est le lieu de combats incessants entre les troupes ukrainiennes et russes les premières tentant de défendre coûte que coûte une minuscule bande de terre au sud du Dniepr dans laquelle y compris des troupes d’élite de l’AFU ont été gaspillées, ils sont massacrés systématiquement par l’artillerie russe mais surtout par les nouveaux snipers du XXI siècle les opérateurs de drones FPV qui sont devenus des cibles prioritaires sur le champ de bataille.
Les attaques des marines de l’AFU sont menées avec de petites embarcations rapides le long du Dniepr en se faufilant entre les nombreuses îles de ce secteur.
Ces attaques suicides et sans aucune chance de créer une position solide pour l’AFU permettent de fixer une partie des troupes russes qui doivent tout de même maintenir le contrôle sur cette zone pour pouvoir reprendre Kherson à l’avenir.
Beryslav ne se trouve pas n’importe où mais sur la rive du Dniepr en amont à 14 km du barrage de kakhovka qui a été détruit le 6 juin dernier et pile face à la rive occupée par les russes.
Il est étonnant qu’une organisation humanitaire se trouve si proche du front de Krynky quand ils pourraient venir en aide en relative sécurité au nord de Kherson plus loin des unités de combat russes.
Ce qui est encore plus étonnant est que ces humanitaires soient en opération dans les zones grises, ces zones contestées par les armées des deux camps.
Un système de radar de contre batterie comme le COBRA du système ATLAS français a une portée de 40 kilomètres, sur le bord d’un fleuve Beryslav pourrait être une position idéale pour repérer les tirs russes provenant du sud de krynky. Cette position correspond également précisément aux 27km de portée du système MURIN capable de détecter aéronefs en basse altitude, tout type de véhicules et même des piétons et qui dispose d’une système d’aide au tir.
Il est fort probable que les matériels complexes de l’OTAN qui nécessitent une longue formation de plusieurs mois à plusieurs années soient servis par des soldats de l’OTAN en “vacances”.
Mais toute la presse française parle de deux “humanitaires”. Nous préciseront ils leurs mission et l’ONG qui les emploient ?
Récit de la BBC sur Krynky:
https://www.bbc.com/afrique/monde-67664330
Système MURIN
3 février 2024 at 12 h 17 min