"Si tu t'imagines, paillettes, paillettes..xa va durer toujours...tu te goures..." (par Jean Lévy)
Raymond Queneau avait raison avec Macron
Si tu t'imagines
si tu t'imagines
paillettes, paillettes
si tu t'imagines
xa va xa va xa
va durer toujours
La fête est finie : une marée humaine a fait le déplacement aux Champs-Elysées
Ils
étaient 300.000 pour honorer les quelques Français des 'quartiers',
comme ils disent à Neuilly, qui avaient réusi. Loin du million que les
médias avaient prévu, mais foule enthousiaste, joyeuse, remerciant leurs
ambassadeurs pour avoir brisé le plafond de verre de la misère sociale
accumulée en banlieue.
Et même ça, Macron a réduit cet instant de bonheur, protocole oblige !
C'est le moment de faire sien le poême de Raymond Queneau,
si tu t'imagines xa va xa va xa va durer toujours
tu marches tout droit vers que tu vois pas
très sournois s'approchent
Les
choses sérieuses reviennent au devant de la scène : l'assurance
chômage, les retraites, la Sécu, pour "détricoter", selon l'expression
d'un ténor du Médef, tous ces acquis fruits des luttes sociales menées
tout au long du dernier siècle. En particulier, les avancées issues des
combats menés pour libérer la France,non seulement de l'Occupant
allemand, mais du capital qui avait favorisé la défaite pour se venger
du Front populaire, de l'occupation de ses usines, des 40 heures et des
congés payés.
Aujourd'hui,
avec Macron à sa tête, la finance, les multinationales visent à faire
de l'Europe leur chasse gardée, où doit se développer la libre
circulation des capitaux, des hommes et des marchandises, sans
frontières, sans lois sociales, sans libertés publiques, sans contrôle
parlementaire, autant d'obstacles qui restreignent leurs marges de
profit.
Macron a été mis en place pour imposer cet objectif .
Il a accordé au pays une permission de 48 heures, pas une minute de plus.
Et de passer sans attendre davantage aux choses sérieuses.
Nous sommes prévenus.
Jean Lévy
sur son blog :
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