vendredi 28 septembre 2018

QUE SONT-ILS DEVENUS?


Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Au moment où Manuel Valls, ex-premier ministre socialiste de la France, est candidat pour être maire de Barcelone avec le soutien de la droite et du patronat catalans, que sont devenus ses camarades dans la course à l'échalote, afin de représenter le Parti socialiste à l'élection présidentielle. François Hollande, président socialiste de la France, avait jeté l'éponge, l'eau du bain, sauf son bébé prénommé Emmanuel.
Manuel Valls torna a casa seva. Traduction: il retourne dans sa sienne maison. Ben oui, après avoir géré loyalement le business du capitalisme en France, Hollande à l'Elysée et Macron au ministère de l'Economie, après avoir participé à la primaire socialiste (2e pour le deuxième tour contre Hamon, excusez du peu), il devient député de la droite et de la droite, puis vient de franchir les Pyrénées pour retrouver le même bord en Catalogne. D'aucuns s'étonnent, peut-être ceux qui croient toujours au père Noël du Parti socialiste.
Benoît Hamon, ex-ministre de François Hollande, qualifié contre Manuel Valls pour représenter la social-démocratie française à la présidentielle. Depuis, il a quitté la maison délabrée de la rose pour voir ailleurs s'il y était. Aux dernières nouvelles, on ne sait pas s'il s'est trouvé.
Arnaud Montebourg, ex-ministre socialiste de François Hollande, classé 3e dans la primaire de son parti. N'a pas apprécié du tout son score. Et pour démontrer à tous ses potes son talent, était devenu patron. Depuis 2018, vend des pots de miel. Sans doute pour appâter les mouches. Mais je suis peut-être mauvaise langue.
Vincent Peillon, ex-ministre socialiste de François Hollande. Paye-t-il toujours sa cotise à la social-démocratie française? En 2017, il devait 19 500 euros de cotisations en retard. En 2009, avait lancé le Rassemblement social, écologique et démocrate avec Daniel Cohn-Bendit, Marielle de Sarnez, Jean-Luc Bennahmias et Robert Hue. Tout un programme et je vous laisse découvrir de quel bord ils sont.
François de Rugy, ex-patron des députés écologistes, lorsque ce parti était un satellite du Ps. Quitta les Verts pour essayer d'être à temps plein ministre de François Hollande. Candidat à la primaire socialiste. Devenu député de droite et de droite d'un ex-banquier d'affaires qui l'adoube au perchoir de l'Assemblée nationale et depuis peu ministre de l'écologie pour les riches et le patronat. Donc Homme  de fortes convictions.
Sylvia Pinel, ex-ministre de François Hollande. Candidate à la primaire socialiste, élue député non-inscrite et le parti d'Emmanuel Macron n'a pas présenté de candidat contre elle.
Jean-Luc Bennemhias, satellite en fonction du vent d'un peu tout le monde et il est vraiment dommage que nul ne l'ait pris comme ministre.
Ceci dit, il faut de tout donc pour faire un monde au Parti socialiste. Non?


Allez: pour la route..... 
 
Primaires socialistes 2017: que sont-ils devenus?



 

LA VIE EST TELLEMENT SIMPLE! IL LUI A SUFFI DE TRAVERSER LA RUE POUR QUE JUPITER ENTRE CHEZ ROTSCHILD

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Quand il suffit de traverser la rue

Comme la vie devient facile sous le règne d’Emmanuel Macron ! Tellement facile que les citoyens en arrivent presque à se demander pourquoi ils se compliquaient l’existence jusqu’à l’avènement du majuscule pédagogue aux solutions évidentes pour toutes sortes de problèmes qui taraudaient auparavant nombre de fieffés inquiets. Ainsi, la question du chômage que nous trouvions terrible il y a peu de temps encore est beaucoup moins grave qu’il y paraît dès lors que l’on accepte d’être résolument positif. Du travail il y en a partout. On change de trottoir et les emplois pleuvent comme vache qui pisse. Il faut seulement ne pas avoir peur de traverser la chaussée. Nous avons donc bien changé d’époque puisque voilà les propos de comptoir érigés en vérités présidentielles. Les ouailles rassemblées virtuellement dans la grande Eglise macronienne sont bien sûr paternellement priés d’apprendre le nouveau catéchisme ultralibéral. Cependant, pour accéder à l’idée – érigée en dogme - de la « vie facile » insidieusement promue il conviendra de brûler d’abord tous les bons manuels de sociologie, de psychologie sociale et d’économie critiques devenus éminemment hérétiques par l’opération du Saint-Esprit fait homme.
Ce qui est formidable avec la facilité macronnienne – pardon, jupitérienne ! – c’est qu’elle est contagieuse, donc extensible à souhait. Les serviles lieutenants du général en chef s’en font l’écho plus souvent qu’à leur tour et rivalisent d’imagination pour chasser la moindre occasion où la vie du fonctionnaire en voie de précarisation, de l’usager des services de moins en moins publics, de l’élu local aux moyens en baisse et aux responsabilités en hausse, sera grandement facilitée désormais ! Aucun des serviteurs, grand ou petit, n’a été choqué par la pique envoyée par le monarque au naïf horticulteur qui lui parlait l’autre jour sérieusement de son chômage et qui espérait peut-être que le providentiel souverain l’embaucherait pour l’entretien de ses célèbres jardins. Pourquoi, diable, ce brave homme s’accroche-t-il paresseusement à son métier quand tous les cafetiers et restaurateurs du quartier de l’Elysée ou d’ailleurs n’attendent que lui pour le mettre généreusement à la tâche ?
Sous les cieux radieux du macronisme les remèdes faciles se ramassent donc à la pelle. Quand Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education Nationale, a annoncé le mois dernier que mille quatre-cents postes d’enseignants seraient supprimés l’an prochain, des journalistes ont audacieusement demandé si cela n’allait pas conduire à un alourdissement du nombre d’élèves par classe. Le ministre s’attendait visiblement à cette terrible banderille : non puisqu’il va suffire que les professeurs fassent des heures supplémentaires, ce qui améliorera du même coup leur pouvoir d’achat. Comme c’est évident ! Et tant pis si les intéressés, déjà nombreux à faire des heures supplémentaires, ne souhaitent pas pour la plupart en faire davantage car ils préfèrent consacrer du temps à l’amélioration de la qualité de leur enseignement. Les forces de la police et de la gendarmerie nationales ne sont pas assez nombreuses pour afficher leur « présence Rassurante » partout sur le territoire ? Qu’à cela ne tienne : armons les polices municipales. Et tant pis si les policiers ainsi promus n’ont pas été formés à ce nouvel usage de leur emploi. Dans le domaine de l’urbanisme, le projet de loi Elan est destiné à permettre « de construire plus et moins cher ». Cependant, selon les promoteurs immobiliers il existerait trop de recours abusifs contre les projets de construction. Alors, le gouvernement prévoit de simplifier les normes et de « mieux encadrer les procédures contentieuses contre les permis de construire ». Quels seront les critères permettant d’apprécier le caractère abusif d’un recours contre un projet ? Les défenseurs de l’environnement déjà s’inquiètent de ces plus grandes facilités à bétonner. Comment ne pas les comprendre ?
S’agissant de la vie facile, Emmanuel Macron parle d’expérience. Pour causer trivialement – comme lui-même se hasarde parfois à le faire – il en connaît un rayon ! Lui, n’a même jamais eu besoin de traverser la rue. Ni pour entrer à l’Elysée au début de la Présidence Hollande. Ni pour entrer à la banque Rothschild comme financier de haut-vol. Ni pour devenir ministre de l’économie. Ses diplômes, son talent et l’adoubement d’influents mentors, tel Jacques Attali, ont toujours ouvert un vrai boulevard à son ambition forgée tout au long d’une jeunesse dorée. Bref, le prodige est le pur produit d’un déterminisme social positif. Et cela bien sûr ne facilite pas sa compréhension du déterminisme social négatif qui frappe tant d’autres de ses congénères. La vie sourit aux uns, fait la grimace aux autres. Qu’un président de la République oublie trop souvent cela autorise à s’interroger sur la nature de ses lectures au cours de sa formation intellectuelle. Cependant, une chose saute aux yeux – et surtout aux oreilles – désormais : Emmanuel Macron cache de plus en plus mal son mépris de classe.
Yann Fiévet

jeudi 27 septembre 2018

MATCH MÉLACRON MACHON: LA COMÉDIE DES ROUBLARDS! (°)





Pourquoi Mélenchon se perd…  

 

Au-delà de la polémique apparente avec Mélenchon, attitude qui ne nous intéresse vraiment pas sur ce site, cet article pose la question de la manipulation de l’opinion par l’idéologie dominante (qui est celle des classes dominantes, comme tout bon marxiste est sensé le savoir) qui cherche à dévoyer la seule véritable remise en cause qui soit, celle de l’UE et donc du capitalisme, en une fausse opposition, celle qu’avait su créer Mitterrand en son temps pour perpétuer son pouvoir, entre les "démocrates européens" et les "populistes nationalistes", ces derniers étant caricaturés comme fascistes. Mélenchon semble "tomber" dans le panneau avec son outrance qui le caractérise, en jouant les pourfendeurs antifascistes et donc, se situant de fait, chez les "démocrates européens". En fait, la véritable question est plutôt celle-ci : mais où sont et avec qui sont les véritables fascistes ?
PB

La ville de Marseille serait-elle un village au point de ne pouvoir éviter de se croiser. C’est du moins l’idée qui ressort de cette rencontre improbable, vendredi 7 septembre, entre Jean Luc Mélenchon et Emmanuel Macron. Pour "la photo", la séquence était parfaite. De quoi donner un peu de piquant à la journée du Président de République venu dans la capitale phocéenne rencontrer Angela Merkel et à Jean Luc Mélenchon venu dans sa circonscription. Dans le contexte actuel marqué par la crise du régime, les scandales, et toute une série de mesures dont les classes populaires -des jeunes aux retraités en passant par les salariés au sens large- vont faire les frais, l’échange attendu entre les deux hommes pouvait être sinon tendu, du moins franc et direct. Cela d’autant que quelques heures plus tôt, Jean Luc Mélenchon avait accusé Macron au sujet des migrants d’être « le plus grand xénophobe ». En face de l’intéressé, plus rien, Jean Luc Mélenchon expliquant qu’il s’agissait « peut-être d’une légère exagération marseillaise ». Après tout, comme le dit Mélenchon interrogé sur cette soudaine "timidité" face au chef de l’état, la « dimension de respect » pousse à ne pas « s’engueuler avec le président de la république dans un bar à minuit et demi ». Mais là n’est pas l’essentiel. Emmanuel Macron, en plus fin politique qu’il n’y parait, a distribué les rôles, sans que le leader de la FI ne refuse celui qui lui était attribué.
Son adversaire, c’est le FN, aucun doute ! Avec JLM « on a des confrontations politiques mais Mélenchon, ce n’est pas mon ennemi ». Une fois encore, JLM ne dit mot, ne se démarque en rien, même courtoisement. S’agit-il de la part du chef de la FI d’un manque d’à propos ? d’un excès de fatigue ? Ou bien plutôt du résultat d’une orientation qui conduit et Mélenchon, et la FI, à leur perte ?
 
Courtoisie........ou   soumission?(°)
Le combat contre la populisme
Emmanuel Macron a fait passer son message. Il s’y emploie depuis la rentrée de septembre et la rencontre avec Mélenchon tombait à pic pour enfoncer le clou. Le 28 août en s’envolant pour Copenhague puis le lendemain pour Helsinki, le président de la république précisait le thème central de sa campagne européenne, « l’axe des progressistes » contre « l’axe des nationalistes ». Ignorant comme l’indiquait Marx dans "le 18 Brumaire de Louis Napoléon Bonaparte", que « l’histoire se répète souvent deux fois, tout d’abord comme une tragédie, après comme une farce », Emmanuel Macron aimerait sortir de l’ornière dans laquelle il se trouve en réitérant le coup de la présidentielle. Face à l’extrême droite et au fascisme qui menacerait, il serait le seul recours envisageable. Un jeu de rôle -exercice dont Macron se révèle expert- est d’ailleurs venu conforter la tentative. Viktor Orban le hongrois et Matteo Salvini l’italien ont ainsi fustigé « l’autre camp, celui des européistes dirigé par Macron », pain béni pour Macron répondant « s’ils ont voulu voir en ma personne leur opposant principal, ils ont raison (…) Il se structure une opposition forte entre nationalistes et progressistes en Europe ».
Que nous dit Jean Luc Mélenchon de la situation dans les différents pays d’Europe ? « Je suis très inquiet » commence le responsable de la FI le 20 mai 2018 au grand jury de RTL. « Je ne cesse de répéter que dans toute l’Europe la menace est immense. Parce que en Hongrie c’est déjà des fachos, En Autriche, c’est des fachos, en Pologne ce sont des fachos, en Allemagne il y en a qui apparaissent jusque dans le Bundestag. Et en France… ».
Il y a une similitude évidente entre les positions de JLM et d’Emmanuel Macron. A noter d’ailleurs que le premier possède l’antériorité. Mais peu importe la date. Ce qui compte est la validité ou non de l’analyse, et les conséquences qu’elle devrait imposer en toute logique.
Une analyse erronée
Le spectre des années 30 plane dans les discours de Mélenchon et de Macron. Chacun à sa façon y fait référence. Macron évoque le "populisme" lorsque les peuples aspirent à reprendre leurs affaires en main. Macron et Mélenchon parlent du "racisme" et de la "xénophobie" lorsque des gouvernements européens exigent une politique migratoire différente. Macron dénonce le "souverainisme" que Mélenchon prend garde de ne pas revendiquer lorsqu’un gouvernement en Europe décide une politique contraire aux exigences de l’union européenne, et qualification ultime commune à Macron et Mélenchon, la dénonciation des "fachos" ou du fascisme pour parler pèle mêle des gouvernements hongrois, italien, polonais, de l’AFD en Allemagne, des « démocrates » de Suède, le FPO autrichien, ou encore les gouvernements tchèques, slovaques ou croates, sans omettre chez nous Marine Le Pen et le FN.
L’analyse même succincte des forces politiques concernées dément la parole commune de Mélenchon et de Macron. Aussi désagréable que soient les responsables de ces formations politiques qui progressent dans une série de pays d’Europe, aussi peu fréquentables soient-ils, ils n’en sont pas pour autant les "fachos" ou "fascistes" dénoncés ici ou là. Répondent-ils en effet aux critères élémentaires du fascisme qui se respecte ? L’abolition de la démocratie ? C’est tout le contraire. Ils se réclament de la démocratie et jouent le jeu des institutions et des constitutions qui régissent leur nation. Le refus du suffrage universel ? Ils en tirent leur pouvoir. Un projet totalitaire ? En général -à l’exception de la Pologne- ils font d’excellents adeptes post-soixante huitards sur une série de faits de société érigés chez nous par les médias et les responsables politiques comme l’échelle de valeur de progressisme. Le responsable hollandais Théo Van Gogh par exemple était assassiné en 2004 par un islamiste car il dénonçait l’immigration musulmane au nom des droits des gays et des femmes ! La xénophobie ? Mais qu’ont-ils à envier à Macron parlant des italiens, à Merkel évoquant les grecs, ou Mélenchon des allemands ? Tout cela a d’autant moins de sens que les qualificatifs politiques ne sont utilisés que comme injure, et non pour ce qu’ils veulent dire. Nationaliste ? Ils sont en général assez pro-américain et participent à l’union européenne à laquelle ils reprochent, sans remettre leur appartenance en cause, une ligne trop fédérale et peu démocratique niant les nations, critique qu’il est difficile de ne pas partager. Le racisme enfin ? Sans doute le racisme est-il ce qui a le mieux résisté dans le temps de l’héritage historique propre à chaque nation. La question n’a pas grand chose de moral mais s’inscrit dans une réalité politique, économique et sociale. La destruction des nations sous le coup de la mondialisation que nos gouvernants approuvent et encouragent détruit les nations comme cadre de vie commune. L’immigration est saisie comme une nouvelle menace, agression génératrice de difficultés nouvelles pour les personnes ordinaires. L’opposition à l’immigration, que les bonnes consciences résument à l’opposition aux migrants, trouve des causes là aussi politiques, économiques et sociales dont la « bonne conscience morale » qui qualifie les oppositions à l’immigration comme preuve de fascisme n’a en réalité que peu à faire.
Si l’immigration est le vecteur à l’aune duquel les brevets de respectabilité ou les ordres de bannissement doivent être attribués, si la politique menée en matière d’immigration permet de définir le "fascisme" des uns et de qualifier les "fachos", nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Le gouvernement italien à la tête d’un pays qui a accueilli plus de 650.000 migrants est bien plus démocrate que monsieur Macron qui fait contrôler les véhicules dans des check-points improvisés à la frontière franco-italienne. Et en poussant l’absurde jusqu’au bout, bien plus démocrates que Jean-Luc Mélenchon qui oublie de proposer le port de la ville dont il est député à l’Aquarius lorsque les autorités italiennes le font ravitailler et escorter avec assistance médicale jusqu’en Espagne. Si les questions sociétales permettent de qualifier de fasciste l’un, de progressiste l’autre, alors il faut élargir la liste des fachos à une bonne partie des LR, de la manif pour tous. Et il faut dans la foulée donner tous les brevets de respectabilité à monsieur Soros et autres représentants du capital financier qui voient dans l’immigration qu’ils encouragent -au détriment des pays pillés depuis des décennies- le nouveau marché des décennies à venir…
Les propos de Macron et de Mélenchon substituent un sentiment moral à une réalité politique. Le fascisme est une forme de domination du capital qui dans une situation extrême a besoin de détruire physiquement les organisations ouvrières, les syndicats, les associations, les partis, les militants. Lorsque la bourgeoisie ne parvient plus à désamorcer les contradictions explosives de la société, ce sont les bandes armées qui doivent assurer l’essentiel, la centralisation du pouvoir d’état, la destruction des conquêtes ouvrières, la liquidation des organisations ouvrières et démocratiques, l’anéantissement des syndicats, des associations, des partis. Ici rien de cela. En France par exemple, le parti socialiste et François Hollande, à la suite de l’UMP et Sarkozy, et avant Macron et LREM, ont fait le boulot. Pour exister, pour durer, pour remplir son rôle, un mouvement fasciste doit de plus obtenir le soutien actif d’une partie significative du capital. Il lui faut avant de prendre le pouvoir avoir fait la preuve de l’efficacité de ses bandes armées, de ses milices organisées. Il faut à un mouvement fasciste avoir testé son efficacité dans des épreuves de force contre le monde salarié, contre le monde ouvrier. On voit bien que rien de cela ne permet les qualificatifs portés tant par Macron que par Mélenchon.
Progressistes contre fascistes ?
La conséquence de l’analyse qui domine dans les arguments de Macron, mais aussi de Mélenchon, devrait en toute logique pousser à des convergences mortifères. Les tacticiens de la FI risquent fort de se prendre les pieds dans le tapis. L’histoire nous a en effet appris que lorsque le danger fasciste est à nos portes, les démocrates ont pour tâche, quel que soit leurs divergences sur la politique à mettre en oeuvre, de s’unir pour faire barrage à la peste brune. Tel est d’ailleurs le sens de la campagne qu’Emmanuel Macron tente d’impulser pour les prochaines élections européennes, dans le but d’occuper tout le spectre des opposants au "totalitarisme". En toute logique, il ne cherche pas à présenter « le rassemblement des progressistes » aux seuls électeurs traditionnels de la "droite" ou de la "gauche", mais plus largement, à tous ceux qui prennent au sérieux les discours sur les dangers fascistes, populistes, souverainistes. Discours que tiennent notamment les élus de la FI.
C’est d’ailleurs là que Jean-Luc Mélenchon, qui se trouvait à un carrefour il y a encore peu, semble avoir pris un chemin de traverse, sans issue. Alors qu’il est confronté à celui qui aura fait plus et plus vite que ses prédécesseurs, avec un désaveu grandissant dans l’opinion, il accepte un faux consensus qui cache l’essentiel. Au nom des combats imaginaires contre l’ennemi à nos portes, voila les vrais sujets relativisés. Le plan d’austérité en préparation -dont quelques indiscrétions comme par exemple 1600 suppressions de postes au ministère des sports donnent l’ampleur-, la réforme des retraites en cours, les nouvelles amputations dans les revenus, les abandonnés de Parcours sup dans les universités et la part belle faite au privé, les suppressions de postes, etc… Évidemment au cas par cas le leader de la FI réagit, condamne, appelle à mobiliser. Mais que valent les mobilisations si le cadre politique n’est pas fixé. La politique d’Emmanuel Macron relaie celle que dicte l’union européenne lorsqu’elle ne l’anticipe pas. A un an des élections européennes, tel devrait être le cadre, appuyé sur une exigence de souveraineté nationale, de défense de la Nation. Et non ce charabia sur le fascisme dont on voit trop bien la portée et la fonction.
Jean Luc Mélenchon dans une impasse ? Les signaux s’accumulent et comment ne pas les constater ?
Sa prise de distance avec Djordje Kuzmanovic, un des responsables de la FI, en fait partie. Alors que ce dernier a été présenté sans que nul n’y trouve à redire comme « conseiller pour les questions internationales de Jean-Luc Mélenchon », le voici désavoué publiquement en deux temps trois mouvements pour avoir débattu dans le Nouvel Observateur avec la député Clémentine Autain et dénoncé sur l’immigration « la bonne conscience de gauche » qui empêche « de réfléchir concrètement ». Utile hier pour avoir appuyé l’orientation qui durant la présidentielle a permis au candidat de la FI de mordre sur l’électorat du FN en réaffirmant les valeurs de la Nation, du drapeau, de l’hymne, de la république et de la sociale, le voilà aujourd’hui banni publiquement pour les mêmes raisons. Les propos reprochés ? Le soutien apporté au mouvement Aufstehen, dirigé par la socialiste Sahra Wagenknecht, qui qualifie d’« irréaliste » l’idée « d’ouverture des frontières pour tous », un discours « de salubrité publique », le rattachement au « socialisme douanier » de Jean Jaurès, le refus de « tenir le même discours que le patronat », le constat « d’une pression à la baisse sur les salaires lorsqu’il est possible de mal payer des travailleurs sans-papiers ».
Entre le fascisme à nos portes et l’immigration au service de la bonne conscience de gauche, il faut choisir, et Jean-Luc Mélenchon semble avoir fait un choix exprimé dans la condamnation publique de « l’orateur de la France insoumise » que j’avais d’ailleurs invité en tant que tel sur le plateau de mon émission « dans la gueule du loup » sur Le média pour traiter la question de la guerre en Syrie [1].
Quelle est donc la cohérence politique qui mène à dilapider ce qui il y a un an seulement a été accumulé ? Pourquoi donc un tel revirement qui d’ailleurs fait suite à d’autres, passés parfois inaperçus.
Lorsque Benoit Hamon lors de la présidentielle proposait en désespoir de cause, pour tenter de camoufler la déroute du PS, une alliance à Mélenchon, celui-là, fort justement, déclinait au nom du refus de toutes les tambouilles d’appareils, faisant prévaloir l’orientation sur les étiquettes et les petits arrangements. Il tournait une page et laissait penser que cela serait définitif. Pourtant, début septembre, le président du groupe FI à l’assemblée revient sur son indépendance. Ainsi, à l’université d’été de « Cause commune » à Marseille, devant des militants du PS et du MRC, de déclarer : « que finisse cette longue solitude pour moi d’avoir été séparé de ma famille intellectuelle et affective. (...) Parce que si chaleureuse qu’aient été les rencontres qui m’ont permis de construire avec d’autres cette force (LFI), mes amis, vous nous manquez ». Quelle idée et jusqu’où ? Dans la visée de Jean Luc Mélenchon, Emmanuel Morel, Marie-Noëlle Lienneman et… Julien Dray qui ne veut pas être en reste et qui dans le Canard Enchainé indique qu’un rapprochement avec la France Insoumise « est une possibilité » (…) « Je parle beaucoup avec Marie-Noëlle, dit-il, il est clair que si le PS fait une campagne alignée sur la ligne du PSE, je n’en serais pas ». Il ne manque à la liste que Gérard Filoche… Tout cela a un petit goût de « Gauche socialiste » reconstituée, bref, de retour presque 30 ans en arrière…
Que peut bien valoir l’argument de la tactique électorale pour justifier cette tentative de « rassembler à gauche » avec ceux dont l’orientation, la politique suivie, les programmes ont conduit la pays où il est, et porté Macron à la plus haute fonction ? Jean-Luc Mélenchon peut penser qu’après avoir fait ses preuves durant la présidentielle sur la question national et républicaine, il lui faut maintenant donner des gages à d’autres pour rassembler plus largement et en fin de compte imposer sa doxa. Mais cela est illusoire. En fin de compte la farce selon laquelle il se ferait rabatteur d’un PS en perdition n’est pas très loin. Il y a incompatibilité sur le fond entre les partisans d’une mondialisation sociale, d’une union européenne acceptable, "progressiste" et une Europe démocratique, respectant la souveraineté des peuples et la liberté des nations décidant de coopérer librement entre elles.
Jacques Cotta
Le 13 septembre 2018
Lu sur le site La Sociale
( °)  Titre et commentaire de la photo de Pedrito
Et j'ajoute: Mélenchon n'est pas socialiste pour rien. De tous les pores de sa peau, il reste ce dont il se prétendait guéri, il se revendique sans vergogne aucune Mitterrandien amoureux, c'est incontestablement le politicien socialiste le plus roublard de l'ère de la Macronie décadente. Peu le diffère du banquier valet du capital, président des très riches....Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette.....
Et que dire des prétendus communistes ou marxistes égarés qui se sont alliés à cet aventurier populiste? Notre JOJO vivant ne manquerait pas de leur botter le cul comme ils le méritent. En tout cas, plus jamais ma voix pour ce genre de malandrin !!! 
Quel honnête mouvement civique et politique issu du peuple et du peuple seul, sans énarque ni politiciens carriéristes véreux,  aura le courage, la force, la détermination sans faille, jusqu'au bout, de s'attaquer aux racines du mal, le capitalisme mortifère, qui tue les hommes les plus faibles, les plus fragiles,  et détruit sciemment la planète, NOTRE terre mère à tous, dont ils s'approprient et pillent les richesses, pour asservir le monde le plus facilement possible ? 

mardi 25 septembre 2018


Syrie : 

un menteur nommé Macron|

C’est devenu une habitude : le godelureau de l’Élysée fait le paon au château de Versailles. Brasseur d’air inusable, le freluquet fait des phrases, il pérore dans le vide. Comme un télévangéliste, il brandit de grands mots tout en agitant ses petits bras. Une presse servile l’a tellement encensé qu’il a sans doute fini par croire à son destin planétaire. “Macron sauve le monde”, titrait Challenges en mai 2017 au sujet d’un sommet européen que son insignifiance a condamné à l’oubli. Mais ce n’était que le hors d’œuvre. On eut droit, par la suite, à un véritable morceau d’anthologie.Macron : naissance d’un chef de guerre”, osait Le Point à propos du bombardement punitif de l’armée syrienne perpétré par les forces aéronavales françaises le 14 avril 2018.
Cet audacieux hebdomadaire oubliait de préciser, au passage, que la moitié des missiles français avaient raté leur envol et que les autres avaient manqué leur cible. Quant au prétexte de cette agression militaire contre un État souverain, on sait désormais ce qu’il vaut.
L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) vient de publier son premier rapport consacré à l’attaque chimique présumée contre la Ghouta orientale du 7 avril 2018. Résumant le résultat de plusieurs mois d’investigations, ce document constate “l’absence de gaz à effet innervant” et la “présence possible de chlorine” sur les sites concernés. Pas de gaz sarin, donc, et peut-être un peu de chlorine. Bref, la montagne a accouché d’une souris.
Ajouté aux 17 témoignages oculaires présentés par la diplomatie russe lors d’une conférence de presse boycottée par les pays bellicistes, ce rapport, implicitement, tord le cou aux accusations occidentales proférées contre Damas. A sa façon, il accrédite la thèse d’une grossière manipulation organisée par les White Helmets, ces petites mains si promptes à exécuter les basses besognes de l’ingérence occidentale. La chlorine est une substance que l’on peut trouver à peu près partout, et il a suffi d’en arroser les patients de l’hôpital de Douma pour faire croire à une monstrueuse “attaque chimique”. C’est cette supercherie que relatent, très précisément, ces nombreux témoins - syriens - que les dirigeants occidentaux n’ont pas voulu entendre.
Que les experts de l’OIAC eux-mêmes aient refusé de rencontrer ces témoins en dit long sur les efforts de leurs parrains occidentaux pour amener ces experts aux conclusions voulues. Mais on ne peut pas toujours nier les faits, et l’opération a fait chou blanc. Occulté par les médias aux ordres du monde libre, cet effondrement de la thèse occidentale sur les événements de la Ghouta est un événement capital. Les Français ont la mémoire courte, mais ils se souviennent d’un président qui affirmait détenir les preuves irréfutables d’une attaque chimique perpétrée par l’armée syrienne contre les civils de Douma. Alors, si ces preuves existent, où sont-elles ? Si l’OIAC - dûment chapitrée - n’a pas su les trouver, c’est qu’il n’y en a pas. M. Macron ayant affirmé qu’il avait de telles preuves en sa possession, il n’y a qu’une conclusion possible : M. Macron est un menteur.
En clair, la France de Macron a bombardé la Syrie en prétextant une attaque chimique fabriquée pour les besoins de la cause. Son gouvernement a sciemment violé le droit international. Il s’est rendu coupable d’un crime que même Hollande n’avait pas commis. A vouloir calquer la politique française sur l’agenda américain, le Young Leader élyséen a fait pire que son prédécesseur. Macron est une sorte de Bush au petit pied : il fait de gros mensonges pour justifier ses crimes. Satrape de l’empire, il est fier de recevoir les honneurs d’une presse larbinisée qui le proclame “chef de guerre”.
Ce qu’on retiendra de ce vaniteux décidé à briller en faisant le malheur des autres ? Qu’il aura combattu deux peuples courageux - le peuple syrien et le peuple yéménite - au côté des criminels wahhabites, fourriers de l’impérialisme et banquiers du terrorisme.
Bruno Guigue,
Ancien élève de l’École Normale Supérieure et de l’ENA, Haut fonctionnaire d’Etat français, essayiste et politologue, professeur de philosophie dans l’enseignement secondaire, chargé de cours en relations internationales à l’Université de La Réunion. Il est l’auteur de cinq ouvrages, dont Aux origines du conflit israélo-arabe, L’invisible remords de l’Occident, L’Harmattan, 2002, et de centaines d’articles.

lundi 24 septembre 2018

UN FILM A VOIR: MAIN BASSE SUR L'ÉNERGIE

 
 

TOURCOING - Main basse sur l’énergie - UL CGT

Le dernier film de Gilles Balbastre.
Projection gratuite en présence de l’auteur.
Ce vendredi 28 septembre 2018 à 18h30 à Tourcoing.
Et si derrière le terme policé de « libéralisation des services publics » se cachait en réalité une vaste opération de grand banditisme ? Particularité d’une démocratie, une telle opération ne peut être encadrée que par des lois, réglementée par des décrets, certifiée par le personnel politique et applaudie par grand nombre de journalistes aux ordres.
https://www.youtube.com/watch?v=drargeYTbUk
Depuis 2007, le secteur de l’énergie est entièrement ouvert à la concurrence et faute d’informations, les conséquences funestes de cette dérégulation ont du mal à percer le mur du silence médiatique.
La hausse exponentielle des factures, l’accroissement de la précarité énergétique, sont la partie visible de l’iceberg.
La partie immergée, la plus massive, est peu perceptible. C’est pourtant là que se réalise le braquage de l’argent public, le hold-up des biens de la nation, les agissements des nouveaux maffieux.
Alors, quoi de plus évident que de réaliser un documentaire sur le sujet à partir d’un feuilleton culte des années 60, Les Incorruptibles.
« Main basse sur l’énergie » est bâti autour de six épisodes et déroule, comme dans Les Incorruptibles, son lot de gangsters, de big boss, de seconds couteaux, de politiciens plus ou moins véreux. Sans oublier Eliot Ness, le flic vertueux d’antan transformé en syndicaliste résolu, garant d’un service public de l’énergie plus que jamais indispensable.
C’est à à l’UL CGT de Tourcoing, 43 rue de Lille.

Monsieur Darmanin a été invité
Pour celles et ceux qui ne peuvent se rendre à Tourcoing, vidéos sur https://www.mainbassesurlenergie.com/

LA MACRONIE: TERRE DE MIRACLES.


Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Ce 26 septembre, notre ex-banquier d'affaires, aux affaires de la France avec le talent qu'on lui connait depuis mai 2017, va être sacré "champion de la terre et du climat".
Ben oui, à New York, au pays de Donald Trump, le meilleur dirigeant de notre planète en la matière, va se tenir un sommet international environnemental. Surtout ne riez pas, c'est plus vrai que vrai.
Du coup, va se tenir bientôt à Paris un sommet international du meilleur marabout et notre Révérendissime serait aussi sur les rangs. La preuve:
Incroyable mais vrai: notre Révérendissime président sacré "champion de la terre et du climat"
Et toujours plus fort, le meilleur prix du franchissement d'une rue pour trouver du boulot sera aussi décerné:

Incroyable mais vrai: notre Révérendissime président sacré "champion de la terre et du climat"


Oui, mais voilà, suite à la fameuse phrase d'Emmanuel Macron conseillant gentiment à un jeune horticulteur au chômage de traverser la rue pour bosser, il y a eu affluence dernièrement. La preuve une fois encore en image:
Incroyable mais vrai: notre Révérendissime président sacré "champion de la terre et du climat"

Mais que fait donc la police?
Bon, son chef, Gérard Collomb, fait ses cartons pour rejoindre sa bonne ville de Lyon dont il fut sénateur-maire socialiste avant d'être de droite et de droite comme ministre. Comme quoi, les convictions...
Incroyable mais vrai: notre Révérendissime président sacré "champion de la terre et du climat"
Bien, Gérad Collomb c'est fait.
Mais pour faire traverser les rues en toute sécurité pour trouver un job, pourquoi ne pas faire appel à Alexandre Benalla. Il a du temps libre en ce moment et il dispose d'un port d'arme offert par le préfet de police de Paris. Le pétard dont il dispose est un Glock 43 et à ce qu'il paraît, ledit ex-collaborateur au palais de l'Élysée concourrait lui pour le prix du meilleur rôle dans une émission télévisée:
Incroyable mais vrai: notre Révérendissime président sacré "champion de la terre et du climat"
Comme quoi dans le monde des aveugles, les borgnes sont rois. Et sans viser personne en particulier



LIBERTÉ RELIGIEUSE? OUI! ASSERVISSEMENT DE LA FEMME PAR L'INTÉGRISME FASCISTE? NON!!!

Interdire la burqa? 

Un canton suisse vote massivement pour.

Interdire la burqa ? Un canton suisse vote massivement pour© Michael Buholzer Source: Reuters
Illustration
La population du canton suisse de Saint-Gall a voté à presque 70% pour l'interdiction du port de la burqa sur son territoire. Le résultat de ce référendum a été qualifié d'«islamophobe» par le Conseil central islamique suisse.
Le 23 septembre, le canton de Saint-Gall en Suisse a tranché : 67% de ses électeurs ont voté en faveur d'une «interdiction de la burqa» (voile islamique intégral) dans l'espace public. Les habitants du canton appelés aux urnes ont ainsi imité leurs voisins du Tessin, qui avaient pris la même décision en juillet 2016.
En réalité, le texte voté avait déjà été adopté par le Parlement cantonal sous l'impulsion de la droite populiste et du centre, mais les Verts et la Jeunesse socialiste avaient bloqué son application en prenant l’initiative de ce référendum.
La loi dispose à présent que «toute personne qui se rend non reconnaissable en dissimulant son visage dans l’espace public et met ainsi en danger la sécurité publique ou la paix sociale et religieuse sera punie d’une amende».
Pour sa part, le Conseil central islamique suisse a qualifié cette interdiction d'«islamophobe». Par ailleurs, des craintes ont été soulevées de voir une inégalité de traitement sur le territoire entre les cantons suisses, où le voile intégral est interdit et celles où il est autorisé.
Les Suisses seront probablement invités à se prononcer sur le sujet à l’occasion d’un référendum national en 2019, après qu'un groupe de citoyens a réussi à collecter dans le délai imparti les 100 000 signatures nécessaires à l’organisation d’un vote populaire. Ces dernières années, trois cantons – Zurich, Soleure et Glaris – ont refusé d'adopter une interdiction du voile intégral.
Lire aussi : Danemark : manifestation après l'entrée en vigueur d'une loi interdisant le port du voile intégral
Source : RT FRANCE

dimanche 23 septembre 2018

BOHRINGER, COMME ON L'AIME: HUMAIN!!!


L'AMI RICHARD BOHRINGER ET SON FRANC-PARLER : "IL Y A ASSEZ DE BLE EN FRANCE, LAISSONS PEINARDS LES ANCIENS !"

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Richard Bohringer : "Il y a assez de blé en France, laissons peinards les anciens !"
©Wochit
En promotion pour son retour sur les planches, Richard Bohringer n'a, encore une fois, pas mâché ses mots dans entretien publié dans Le Parisien, samedi 22 septembre. 

Richard Bohringer est de retour, fidèle à lui-même.

Ce samedi, dans les colonnes du Parisien, l'acteur au franc-parler évoque son nouveau spectacle "Traîne pas trop la nuit" au Théâtre de l'oeuvre et nous gratifie de ces états d'âme sur la société d'aujourd'hui. Et pour lui, le monde est dur."C'est de la folie, déplore-t-il. Les massacres, les bombes et tous ces hommes, femmes et enfants qui traversent la mer en sachant que d'autres sont morts en essayant..." Difficile, aussi, de se remettre de la démission soudaine de Nicolas Hulot : "Et le climat ! Hulot a raison, c'est aujourd'hui qu'il faut agir, pas demain. On va au cataclysme total avec des violences humaines et naturelles mêlées..."
 


           "Macron, pas une personne comme nous"

Pas vraiment déçu parce que pas très excité de base par son arrivée au pouvoir, l'acteur n'épargne pas Emmanuel Macron, qu'il accuse notamment de s'en prendre aux plus anciens :"Le président Macron, comme m'a dit un chauffeur de taxi récemment, c'est un banquier, pas une personne comme nous. C'est vrai. Il y a un côté carnassier. Mon beau-père de 95 ans, on va encore lui taper dans sa retraite ? Il y a assez de blé en France, laissons pénards les anciens, non ?"

Touché par une société toujours très injuste, par les inégalités omniprésentes, Richard Bohringer finit même par nous livrer son salaire, ou en tout cas la somme qu'il touchera chaque soir pour son retour au théâtre : "Tous ces gens qui ne gagnent pas ou si peu leur vie. La vie elle est duraille. Moi, je ne vais pas au Théâtre de l'Œuvre pour être riche, je vais toucher 250 € par soir, brut, hein ! Certains me disent que c'est peu, mais c'est un chariot de courses plein !". Richard Bohringer est çà l'affiche de "Traîne pas trop sous la pluie ", adaptée de l'un de ses livres, au Théâtre de l'Œuvre (Paris, IXe) jusqu'au 29 septembre prochain.
https://actu.orange.fr/societe/culture/richard-bohringer-il-y-a-assez-de-ble-en-france-laissons-peinards-les-anciens-magic-CNT0000016J4v5.html
Note de P. 
Bravo Monsieur BOHRINGER, pour votre pêche, votre civisme, votre courageux engagement auprès des pauvres , contre les trop riches...


Qui sont les soutiens du château ?

Publié le 23 Septembre 2018 par Canaille le Rouge

Une étude du Figaro
sur qui sont les riches
portés au pouvoir
par la mobilisation des pauvres
à l'appel du club
de ceux  qui disent
porter leurs intérêts

Qui sont les soutiens du château ?
Quand le Figaro décomplexé affiche la donne :
Manu El Monarc est le président des riches, des nantis, des vieux, et de ceux qui les jalousent déjà dans le cénacle.
Pour l'avoir dit et écrit en mai 2017, pour avoir annoncé ne pas choisir entre la peste bottée et le choléra des petits marquis, Canaille le Rouge fut stigmatisé par les responsables des partis qui disent porter les intérêts du peuple -oubliant de lui demander son avis.
A l'expérience, qui avait vu juste ?

Les macronistes sont plus riches et plus vieux que la moyenne des Français

La recomposition est-elle définitivement actée? Un an et demi après les élections présidentielle et législatives, La République en marche s'est véritablement installée dans le paysage politique français. Mais le profil de ses sympathisants restait encore inconnu jusqu'à présent. C'est pourquoi la Fondation Jean Jaurès, dirigée par Gilles Finchelstein, a réalisé une étude à partir d'un panel électoral établi par l'institut Ipsos - dans le cadre de son partenariat avec le Centre de recherches de Sciences Po (Cevipof) et Le Monde .
Selon les conclusions de ces travaux, les macronistes seraient nettement plus riches que la moyenne des Français. En effet, la proportion de sympathisants LaREM qui gagnent plus de 3500 euros par mois se situe 12 points au-dessus de la moyenne (38% contre 26%). Un écart qui se retrouve à l'inverse - et dans quasiment les mêmes proportions - lorsque l'on se concentre sur ceux qui gagnent moins de 2000 euros par mois: ils sont 11 points en dessous de la moyenne (21% contre 32%).

Un niveau d'études et de revenus plus important

Ces données s'expliquent notamment par leur niveau d'étude et leur catégorie socioprofessionnelle. Il n'y a en effet que 17% d'employés et d'ouvriers chez les macronistes contre 27% dans le pays ; et 16% de cadres supérieurs contre 11% pour la moyenne des Français. De même, les macronistes ayant au minimum un Bac+4 sont 8 points au-dessus que la moyenne (27%), et ceux dont le niveau de diplôme est inférieur ou égal au Baccalauréat sont 9 points en dessous que la moyenne (41%).
Enfin, l'étude révèle que, contrairement à des idées reçues depuis la campagne, les sympathisants d'Emmanuel Macron ne sont pas plus jeunes ni particulièrement plus urbains. Les Français de plus de 64 ans qui soutiennent le chef de l'État sont 6 points de plus que la moyenne nationale, alors ceux qui se situent entre 18 et 64 ans sont 3 points de moins. De même, ils ne sont que 2 points de moins que la moyenne dans le monde rural, 2 points de plus dans les grandes agglomérations, et au même niveau dans les petites communes et villes moyennes.
L'analyse est celle du Figaro, certes, mais les données qui lui permettent de la proposer sont elles des réalités qui affichent la nature de droite et de classe de ce pouvoir.
Reste une question à poser aux godillots de Monarc, à la lecture du dernier paragraphe, et pour user de l'exquise délicatesse des pratiques en cour parmi les chiens de garde du Château, combien d'électeurs en moins en 2022?

Note de P. 
Canaille,  des noms! Des noms ! De ceux qui prétendaient porter les intérêts du peuple SANS LUI DEMANDER SON AVIS!

Des noms!!!!
Plus sérieusement , heureusement que tous "les vieux" ne sont ni macroniens ni macronistes, j'en connais un qui approche les 80 berges et qui reste farouchement coco insoumis.
IN-SOU-MIS! 
Pas "insoumis" mitterrandien! 
IN-SOU-MIS !!
Et il faudrait un sacré coup de barre à gauche à Fabien pour que je reprenne le chemin de l'isoloir! Mais pas pour me fourvoyer à nouveau avec un quelconque Mélacron tordu, ce  politicien démago et aventurier avide de plastronner, aussi dangereux que le banquier élu des très riches sa majesté Manu Machon  1°
Le chemin de l'isoloir seulement et seulement pour voter vraiment à gauche, uniquement pour çà.
Salut!

samedi 22 septembre 2018

IMAGE QUOTIDIENNE ET INSOUTENABLE DU 21 ème SIÈCLE









Enfant hospitalisé dans un hôpital du Yémen. (Photo prise le 19/09) Depuis 3 ans, les forces armées d'Arabie Saoudite équipées d'armements français  soutiennent le gouvernement du Yémen en guerre contre les rebelles chiites soutenus, eux, par l'Iran. Conséquence: une immense crise humanitaire dont les principales victimes sont les enfants:  5,5 millions sont menacés par la famine, selon l'ONG "Save the children"

(Courrier International)

Note de Pedrito: toutes les guerres  sont motivées par le fric. Elles coûtent un "pognon dingue",  selon l'expression humaniste de sa majesté le petit monarque banquier Jupicron 1°. Mais elles coûtent un pognon dingue toujours aux mêmes, c'est-à-dire à ceux qui ont peu ou rien. Surtout à ceux qui survivent dans la misère, tel celui de la photo. Aux milliardaires qui les provoquent et les les entretiennent, elles ne coûtent rien . 

RIEN !!

Un tout petit peu de ce fric soulagerait les misères humaines qu'elles provoquent. Au moins les soigner.....Leur éviter de mourir dans la souffrance et le dénuement. Mais çà, c'est trop demandé aux crapules qui mènent le monde à la catastrophe. Parce qu'en plus de provoquer des désastres humanitaires, les guerres accélèrent le désastre environnemental déjà cause de multiples malheurs et maladies 

Quand nous étions jeunes, on s'engageait au moins pour une cause qu'on savait juste. Même si les politiciens carriéristes nous ont trompés. Qu'en reste-t-il aujourd'hui, auprès des plus nombreux qui ont beaucoup de droits, et peu de devoirs? 





Photographie. Du Texas à la Californie, un road trip le long de la frontière

blog El Diablo

Élections gagnantes pour la CGT dans l’entreprise « Vendée Mécanique Industrie » (VMI) (Métallurgie)
« Spécialisée dans les domaines de la conception, fabrication et installation de solutions de mélange pour les métiers de bouche (boulangerie, pâtisserie et viennoiserie): batteurs et pétrins pour les boulangeries artisanales, chaînes de boulangerie et boulangeries en grande distribution, systèmes de pétrissage et de mélange pour l'industrie de la boulangerie, mélangeurs et pétrins pour la restauration professionnelle : cafés, hôtels, restaurants et collectivités ».

Le 5 juillet 2018, c’était la première fois que la CGT se présentait aux élections dans cette entreprise avec une CFDT majoritaire avant les élections.

Résultats des élections :
1er collège : sur 118 inscrits la CGT réalise un score de 79,45%CFDT 20,54%
2ème  collège : sur 53 inscrits CGT 79%CFDT 20,83%
3ème  collège : sur 62 inscrits, 100% CGT
Ces résultats, 1er, 2ème et 3ème collèges confirment que la Vendée est aussi une terre de luttes où les salarié-e-s aspirent avec la CGT au progrès social.

Saluons comme il se doit l’investissement militant des camarades de la CGT « Vendée Mécanique Industrie » et de l’Union Syndicale des Travailleurs Métallurgie CGT Vendée qui ont su convaincre les salarié-e-s, à force de déploiements, de la nécessité de se syndiquer à la CGT, de construire une liste CGT aux élections professionnelles et de voter massivement CGT.

Cette victoire en appelle d’autres……

Source : confédération CGT

ZEMMOUR: DERNIER DES JUIFS ET CANCRE DE L'HISTOIRE, ÇÀ FAIT QUAND MÊME BEAUCOUP!!


Association Nationale des Communistes

Zemmour, tu es un cancre de l’Histoire

samedi 22 septembre 2018 par Laurent Sagalovitsch romancier
Nul doute que Zemmour eût préféré s’appeler Dupont ou Martin. Mais voilà il se nomme Eric Zemmour et quand on porte un tel nom, on s’abstient de donner des leçons de francité à une invitée prénommée Hapsatou.
Avec ma tête de juif errant et mon nom à faire rougir une carpe farcie, en toute logique, mes parents auraient dû me prénommer Schlomo, Mordechai ou Jacob. Par crainte que l’histoire ne bégaye, ils ont préféré nous affubler, mon frère et moi, de prénoms assez passe-partout pour ne point éveiller les toujours possibles soupçons.
C’était là une attitude assez commune chez les familles juives européennes qui toutes portaient en elle les traumatismes de la déportation. On ne tenait pas à attirer l’attention et, en cas de malheur, avec ces prénoms neutres au possible, on pourrait peut-être échapper à la prochaine rafle.
Peut-être que les parents de Zemmour en firent de même : au lieu que leur dernier-né ne s’appelle Samuel ou Nathan, ils le prénommèrent Eric. Il est vrai que d’aller dans la vie en portant le nom d’Isaac Zemmour peut s’avérer être, dans certains cas, une véritable source d’emmerdements.
Déjà que le seul vocable de Zemmour porte en lui des sonorités qui sentent bon le couscous à l’agneau, les cigarettes au miel ou les sandwichs au thon baignés à l’huile d’olive. Rajoutez-y un prénom aux consonances un tantinet hébraïques et vous êtes bon pour finir commercial auprès d’un fabricant de harissa. Ou doublure de Roger Hanin dans un film d’Alexandre Arcady.
Nul doute que Zemmour eût préféré s’appeler Dupont ou Martin. Eric Martin. Qui sait si à cette heure-ci, avec un patronyme pareil, il ne serait pas déjà rédacteur en chef au Figaro Magazine. Ou président de l’Assemblée nationale. Ou encore, chef de rayon chez Leroy Merlin.
Seulement voilà, Zemmour s’appelle Zemmour, Zemmour est aussi juif que Sagalovitsch peut l’être –chacun dans son style– et cet héritage, s’il ne protège pas, hélas, de la connerie, impose qu’on ne puisse pas venir fanfaronner à la télé pour vilipender une invitée qui aurait le malheur de se trimballer avec un prénom qui ne sente pas bon les volcans d’Auvergne.
Qu’un Français bon teint eût tenu de telles paroles, c’eût déjà été de trop mais qu’un schnorrer [1] comme Zemmour qui doit être autant gaulois que Rika Zaraï et Popeck réunis, en vienne ainsi à donner des leçons de francité, c’est non seulement risible, grotesque et absurde mais c’est en plus une sorte de crachat que Zemmour s’adresse à lui-même.
Que croit-il donc ce petit éditorialiste –je l’ai croisé un jour, il m’arrive à peine à la taille, moi qui dépasse à peine le mètre-soixante-dix– qui s’en va déposer chaque jour de la semaine, ici et là, sa petite chronique pleine de fiel et de ressentiment ?
Qu’à force de rouler des pelles à toutes les Mariannes de l’Hexagone, de s’époumoner à chanter l’inaltérable gloire du coq français, de louer, la voix tremblante, la beauté inoubliable du Ballon d’Alsace ainsi que le goût de la cuisine picarde, de dénoncer l’immigrant, voleur de richesses, sous toutes ses formes, d’apparaître comme le parfait zélote de l’identité française en péril, il va finir par faire oublier cette tâche originelle dont son nom est le parfait étendard ?
Quand un juif commence à se comporter de la sorte, quand il entend inscrire ses pas dans la communauté nationale au point d’oublier d’où il vient, quand il passe son temps à célébrer à outrance les charmes d’un pays où, quoi qu’il fasse, il sera toujours considéré comme un étranger, lorsqu’il en rajoute des tonnes afin de mieux convaincre le Gaulois de souche de sa parfaite allégeance à la nation française, c’est que ce juif-là est soi fou, soit sot. Soit les deux à la fois.
Être raciste et juif est une aberration métaphysique. Quand on porte dans son nom, quand on charrie dans son sang, dans sa chair même, les magnificences et les blessures d’un peuple qui aura connu, tout au long de son histoire, les pogroms et les bûchers, le sang des déportations et l’arbitraire de l’exil, la mise au rebut et l’enfermement au sein de ghettos insalubres, la constante stigmatisation et la vindicte de nations égarées dans l’enfer du nationalisme, on ne vient pas à la télévision dire à une invitée qui porte le joli prénom d’Hapsatou : « Votre mère a eu tort de vous appeler ainsi. Elle aurait dû prendre un prénom du calendrier et vous appeler Corinne par exemple, ça vous irait très bien... C’est votre prénom qui est une insulte à la France. La France n’est pas une terre vierge. C’est une terre avec une histoire, avec un passé. Et les prénoms incarnent l’histoire de la France. »
D’ordinaire, rien n’excuse une pareille infamie mais quand elle émane d’un juif, elle se teinte d’une telle irréalité qu’on ne sait plus si on doit en rire ou en pleurer. Tu n’as donc toujours pas compris mon petit Zemmour que le jour où tes idées viendraient à devenir celles de la majorité ambiante, le jour où tes glorieux camarades prendront le pouvoir, le jour où tes amis du Rassemblement National et autres groupuscules identitaires plastronneront à la tête de l’État et rêveront à une France enfin blanche et catholique, tout Zemmour que tu as été, tout servile que tu te seras montré, tout « frankaoui » que tu auras essayé d’apparaître, tu seras le premier à dégager et à monter dans un convoi pour Drancy, Pithiviers, Struhof, toutes ces aimables destinations où, naguère, des sbires versés dans la même fureur nationaliste que la tienne envoyèrent à la douzaine de pauvres petits juifs comme toi ?
Tu penses vraiment qu’à force de te vautrer dans ces fanges du nationalisme le plus fielleux qu’il soit, à rêver de Clovis, de Charlemagne et de Mireille Mathieu, à effeuiller avec amour et ferveur les pages de l’histoire de France, ton nom, tes origines, ton appartenance religieuse finiront pas disparaître au profit d’une identité franco-française qui malgré tout tes efforts, tes courbettes, tes révérences, ne sera jamais la tienne ? Jamais.
Zemmour, tu es un cancre de l’Histoire.
Et le dernier des Juifs.

vendredi 21 septembre 2018

DES DÉPUTÉS LRM AU SECOURS DE LA FRAUDE FISCALE?


Soupçons de conflits d'intérêt pour des députés LREM lors d'un débat sur la loi antifraude

© Gonzalo Fuentes Source: Reuters
L'Assemblée nationale votera l'ensemble du projet de loi, par un vote solennel le 26 septembre
Lors des débats à l'Assemblée sur la fraude fiscale, des parlementaires LREM, de profession juridique, ont été particulièrement tenaces, tentant de supprimer un article qui prévoit une sanction contre les cabinets qui aident les exilés fiscaux.
Le 19 septembre, l'Assemblée nationale a voté un texte mettant partiellement fin au «verrou de Bercy» sur la fraude fiscale. Un projet de loi antifraude qui aurait pu être davantage minimaliste si l'Hémicycle avait suivi les recommandations de Bénédicte Peyrol, Stéphane Mazars, Jean Terlier et Alice Thourot, députés de La République en Marche. Comme le révèle Mediapart, ceux-ci ont tenté de supprimer l'article 7 et ont été tenaces dans leur requête lors des discussions du 17 septembre.
Le site d'information rappelle que ces élus sont tous issus de professions juridiques et que l'article 7 pouvait directement les concerner. En effet, il permet de sanctionner financièrement des «officines» (telles que les sociétés de conseil ou les cabinets d’avocats) qui conseilleraient ou aideraient les contribuables français dans leurs pratiques de fraude fiscale. Un article qui souhaite donc la mise en place de sanctions administratives à l’endroit de «toute personne physique ou morale qui, dans l’exercice d’une activité professionnelle de conseil à caractère juridique, financier ou comptable ou de détention de biens ou de fonds pour le compte d’un tiers, a intentionnellement fourni à ce cotisant une prestation ayant directement contribué à la commission des actes constitutifs de l’abus de droit en cause ou à la dissimulation de ces actes».
Ces députés ont été soutenus par des élus MoDem et des Républicains. Mediapart précise d'ailleurs qu'Alice Thourot, qui a présenté l’amendement de suppression, est toujours présidente de sa société d’avocats. Contactée par Mediapart, Alice Thourot affirme qu'elle reviendra à la charge lors des débats durant la deuxième lecture du texte à l'Assemblée nationale.
D'après Mediapart, alerté par des citoyens sur ce mélange des genres, le chef de file des députés UDI, Jean-Christophe Lagarde, a d'ailleurs saisi Richard Ferrand, le président de l'Assemblée nationale, pour lui demander, que «le bureau et le déontologue de l'Assemblée nationale se saisissent de ces situations [de conflit d'intérêt] afin d'être en mesure, le cas échéant, de constater, de faire cesser et de prévenir toute interférence entre un intérêt public et des intérêts privés».
Dans un courrier envoyé à Richard Ferrand le 19 septembre, Jean-Christophe Lagarde écrit également : «Ainsi, sans porter de jugement sur le fond des débats, ces citoyens nous alertent sur l'action de députés ayant exercé ou exerçant les professions directement visées par cet article – par exemple d'avocat, de conseiller juridique ou de conseiller en gestion de patrimoine – et qui pourrait donc constituer des situations de conflits d'intérêts.»