Emmanuel Todd réclame justice et s'élève contre l'impunité dont pourraient jouir demain nos gouvernants. Les chiens de garde s'inquiètent ...
Un entretien d'Emmanuel Todd accordé à L'Express
"Nous
saurons que la monde a changé quand ceux qui nous ont mis dans le
pétrin seront devant un tribunal - et je ne parle pas d'une simple
commission parlementaire. On nous prie de croire que les gens qui ont
péché sous les régimes précédents et qui sont toujours là ont fait leur
examen de conscience.
C'est trop facile!
Il faut en finir avec l'impunité.
On
doit faire des exemples, avec des peines de prison et des sanctions
financières. La société française a besoin de morale, et il n'y a pas de
morale sans punition.
Ce n'est pas qu'une question de principe.
Il existe maintenant un vrai risque d'explosion sociale,
parce que les Français savent que leurs dirigeants sont incapables de
les protéger. Si l'on accepte encore et toujours un pouvoir qui raconte
n'importe quoi grâce à sa maîtrise des moyens de communication et qui
s'entête à ne pas régler les problèmes économiques, l'étape suivante ne
sera pas une lutte de classes civilisée, mais le guerre civile."
Les chiens de garde du pouvoir
s'inquiètent et s'indignent
Coronavirus: la folle charge d'Emmanuel Todd contre Macron
EDITO
- Un entretien d'une virulence extrême d'Emmanuel Todd accordé à
L'Express est passé sous les radars ce week-end. Le démographe y défend
notamment la nécessité de punir violemment nos dirigeants actuels -par
la prison et les sanctions financières- pour leur gestion de la crise
épidémique. Une interview glaçante qui rappelle les pires heures
idéologiques du stalinisme.
Dans le dernier (et excellent) numéro de L'Express, un entretien est passé quasi inaperçu, celui du démographe Emmanuel Todd.
C'est fort dommage. Dissimulé comme à l'accoutumée derrière la
"science" et ses "recherches", l'intellectuel, profitant de la pandémie
du Covid-19, porte une charge d'une violence inouïe contre Emmanuel Macron et
l'Europe. Inutile d'y prêter plus que cela attention car l'obsession
anti-européenne et la haine recuite envers le président de la république
ne sont plus chez lui qu'habitude et routine. Ce n'est qu'une
démonstration supplémentaire de l'ultra violence politique (et verbales)
qui habite Todd.
Mais
la conclusion de l'interview accordée à notre confrère mérite toutefois
que nous nous y arrêtions. Car elle augure de ce qui pourrait advenir
dans les mois qui viennent.
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