mercredi 6 mai 2020

Pendant la pandémie , les fascistes continuent

Publié le 6 Mai 2020

Face aux crimes racistes
la police du Val d'Oise 
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Reçu via la Ligue des droit de l'Homme le communiqué suivant :

ACTES DE HAINE INTOLÉRABLES À ARGENTEUIL (VAL D’OISE)

Communiqué Romeurope, LDH et Mrap
Dans la nuit du vendredi 1er au samedi 2 mai, puis dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 mai, trois cocktails Molotov ont été lancés sur un bidonville situé à Argenteuil (Val d’Oise) depuis une autoroute à proximité, provoquant des incendies sur les toits des baraquements sous lesquels des adultes et des enfants vivaient. Malgré ces actes répétés d’une grave violence, aucun blessé n’est heureusement à déplorer.
Les personnes vivant dans le bidonville ont éteint elles-mêmes ces incendies avec l’eau de la Seine.
Appelée après chaque incendie par les habitants du bidonville, la police ne s’est déplacée qu’à deux reprises à proximité du lieu de vie, dont l’une deux heures et demie après les faits, et n’est jamais sortie de voiture pour se rendre sur les lieux exacts des sinistres.
Les associations condamnent fortement ces actes de haine. Une enquête de police doit être diligentée et des poursuites engagées contre les auteurs de ces agissements d’une grande gravité.
Pour nos associations, ces actes violents sont des actes racistes et xénophobes envers des personnes identifiées comme Roms, et doivent être dénoncés et condamnés comme tels. Il est intolérable qu’une communauté, quelle qu’elle soit, réelle ou imaginée, soit prise pour cible et attaquée de la sorte.
Nous attendons dès lors une parole forte des pouvoirs publics pour dénoncer ces actes inacceptables, sans détour, ainsi que l’ouverture d’une enquête sur l’absence de réaction immédiate de la police.
Plus largement, il est temps, en France, de mettre fin aux préjugés et actes racistes dont les personnes vivant en bidonvilles et en squats sont notamment victimes. Il est grand temps d’accélérer les projets d’insertion concertés avec les ménages mis en place par les services de l’Etat. Il est grand temps que les droits fondamentaux soient respectés, au premier rang desquels la sécurité et le droit au logement pour tous.
Paris, le 6 mai 2020

Mais VIDOC-22 joue des muscles contre ceux qui organisent la solidarité avec les plus démunis et ceux veulent user de leur droit de grève tant dans les boites que sur le littoral.

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