vendredi 4 mars 2022

 

4 mars 2022 blog pcf littoral

L'Union au sommet  à gauche comportait des désaccords de fond sur l'OTAN, le nucléaire, l'industrie, les critères de Maastricht par exemple.  L'exercice du pouvoir en a fait des gouffres. Mais la politique extérieure n'était pas le désaccord le plus voyant.

 La guerre crée  désormais deux  orientations à gauche, non plus idéologiques comme autrefois mais  dans le réel.

Le Drian, Jadot, BHL et tant d'autres ne sont pas loin de rejoindre les va-t-en-guerre qui souhaitent le peuple russe à genoux. A l'épreuve du temps certains propos de Le Drian, en feront le champion de l'abjection molle. Anne Hidalgo dans l'Humanité est franche,  elle est du côté des USA et Mélenchon un antiaméricain primaire.

En face on ne trouve pas les partisans de Poutine mais tous ceux qui pensent que cette guerre n'est pas celle des peuples russe et Ukrainien mais des oligarchies pour le gaz et le pétrole.   Roussel bien sûr, mais les communistes ne sont plus seuls.

Si vous ne lisez pas l'Huma je vous apprends que Murielle Guilbert de Solidaires, Ariane Ascaride comédienne, Renée Mignot qui fut présidente du MRAP,  Corinne Makowski du Secours populaire, malik Salemkour président de la ligue des droits de l'Homme, Yvan Ricordeau secrétaire national de la CFDT, Roland Nivet du mouvement de la Paix, Mathilde Panot de FI, Philippe Martinez  de la CGT, chacun à leur manière font entendre une  autre musique. Seule la voie de la négociation peut être l'option de  gauche.

Il n'est pas difficile de constater  que certains  viennent de la gauche socialisante, retrouvant les racines jauressiennes.  Ce panel  ultra représentatif est un immense succès dans la voie du rassemblement pour la paix et  pour un autre positionnement de la France à l'international.

Si Macron pensait que l'Ukraine anesthésierait le débat interne, il s'est lourdement trompé.  Et rien ne sera plus comme avant à gauche.

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