mercredi 2 mars 2022

 

Ukraine – les Pandora papers révèlent les montages offshores de Zelensky

par Christelle Néant (1) (son site)
mardi 5 octobre

Dans notre livre (1) Marianne et moi nous révélons qui est Igor Kolomoïski, un individu immonde et stupéfiant qui a accompli sa fortune aidée par une garde prétorienne nazie alors qu’il est juif, c’est le complice de BHL, et Zelenski est sa créature, récemment les PANDORA PAPERS révélaient quel est ce beau monde, est-ce que MACRON a des liens avec ces gens-là et de quelle nature ? Je suis juive mais je suis sans pitié pour les fascistes et fauteurs de guerre quelles que soient leurs origines, il y a aujourd’hui certains antisémites qui adorent les juifs, comme ils adorent les Ukrainiens pour le plus grand malheur des peuples juifs et ukrainiens. Mon principe est de ne jamais laisser utiliser ce genre de référence putride pour faire passer le fascisme. Je laisse à l’auteur de l’article sa conclusion sur les luttes internes entre grands salauds y compris GEORGES SOROS qui effectivement a ses poulains. J’ai dit récemment ce que je pensais de médiapart et ses “révélations”, même si JL.Mélenchon et quelques égarés de la CGT ont mené une affaire sordide contre Roussel, je doute qu’ils financent médiapart, en revanche l’argent de la CIA coule à flot dans les manoeuvres de Soros. c’est pourquoi dans le domaine politique les communistes doivent éviter ce marigot de grands crocodiles et se prononcer sur des principes qui excluent l’argument des origines. C’est la force des Cubains, ils savent tout des valets de la CIA et s’en préviennent mais ils mobilisent le peuple sur sa souveraineté, sa sécurité autant que sur des principes éthiques qui traitent des être humains et refusent le racisme autant que l’antisémitisme. (note de Danielle BLEITRACH pour histoire et societe)

Le Consortium International des Journalistes d’Investigation (ICIJ) vient de publier des données confidentielles venant de 14 fournisseurs de services offshores. Intitulées Pandora papers, ces données révèlent que Volodymyr Zelensky aurait dissimulé une partie de sa fortune via des montages offshore, avant les élections qui l’ont placé à la tête de l’Ukraine.

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Il a fallu plus de 600 journalistes travaillant pour plus de 150 médias situés dans 117 pays, pour analyser et structurer les 2,94 TB de données contenant 11,9 millions de fichiers, venant de 14 fournisseurs de services offshores. Avec une telle quantité de données, les Pandora papers sont la plus importante fuite de documents financiers publiée par l’ICIJ, et la plus grande enquête journalistique collaborative au monde.

Ces documents révèlent comment plusieurs centaines de politiciens dans le monde ont caché une partie de leur fortune offshore, afin de ne pas payer de taxes, ou ne pas avoir à déclarer leur fortune réelle ou leurs avoirs à des fins politiques.

Au milieu des centaines de noms de politiciens contenus dans les Pandora papers, figurent non seulement le nom de Volodymyr Zelensky, mais aussi un certain nombre de ces proches comme Sergueï Chefir (celui dont la voiture a été récemment prise pour cible par des tireurs inconnues), et ses liens avec Igor Kolomoïski. La partie ukrainienne des Pandora papers a été publiée par le site d’investigation ukrainien Slidstvo.info.

Les Pandora papers révèlent ainsi que Volodymyr Zelensky et son entourage possèdent des compagnies offshores dans les îles Vierges Britanniques, au Belize, et à Chypretrois appartements à Londres qui valent 7,4 millions de dollars, et que le Président ukrainien aurait potentiellement reçu des dividendes venant d’une société qu’il ne possède officiellement plus. Ces documents révèlent aussi que le Président ukrainien serait potentiellement impliqué dans le blanchiment de 40 millions de dollars appartenant à Igor Kolomoïski, pour lequel l’oligarque a été placé sous sanctions par les États-Unis.

Les Pandora papers révèlent comment Zelensky aurait caché une partie de sa fortune avant les élections en Ukraine

Avant les élections présidentielles en Ukraine, Volodymyr Zelensky et sa femme possédaient un quart de la société Maltex Multicapital Corp, qui distribue la production du studio de comédie Kvartal 95. Les documents des Pandora papers indiquent que trois semaines avant les élections, Zelensky a donné sa part à Sergueï Chefir, qui est aujourd’hui son assistant au sein du cabinet présidentiel. En plus de Sergueï, son frère, Boris Chefir, ainsi qu’Andreï Iakovlev le scénariste de Kvartal 95, détiennent aussi des parts dans la société Maltex Multicapital Corp.

Normalement lorsqu’une personne vend ou cède ses parts d’une société il perd ses droits sur les dividendes. Mais les Pandora papers révèlent que Maltex Multicapital Corp prévoyait de verser des dividendes à Zelensky, plusieurs semaines après que ce dernier a cédé ses parts à Sergueï Chefir. Or, verser des dividendes à quelqu’un qui n’est plus copropriétaire de la société est illégal. On ne sait pas si le paiement a finalement eu lieu ou pas. Seuls les propriétaires de la société savent ce qui s’est finalement passé.

Mais si cela était confirmé, ces informations prouveraient que le Président ukrainien a menti lorsqu’il a affirmé, après les élections, qu’il n’avait plus de lien avec cette société, et qu’il vivait essentiellement de son salaire. Et surtout ni lui, ni les membres de sa famille n’indiquent avoir reçu des dividendes dans leurs déclarations de revenus depuis 2018 ! Si le versement de ces dividendes est confirmé, il s’agit ni plus ni moins d’une fraude fiscale. En clair, les Pandora papers révèlent que Zelensky a peut-être caché une partie de sa fortune grâce à ce montage offshore, permettant ainsi à ces revenus d’échapper à l’impôt en Ukraine.

Mais ce montage offshore ne s’arrête pas là. Les Pandora papers révèlent qu’un autre proche de Zelensky, le chef du SBU, Ivan Bakanov, utilisait un paradis fiscal pour sa société Davegra Limited, enregistrée au Belize. Cette société est le principal propriétaire de Maltex Multicapital Corp, et cacherait les détails des véritables propriétaires, à savoir Zelensky, sa femme et ses amis indique l’enquête des Pandora papers. En 2019, Bakanov a vendu la société à Iakovlev.

Les Pandora papers révèlent aussi que les proches de Zelensky ont acheté trois appartements à Londres, gérés par cette même société Maltex Multicapital Corp. Sergueï Chefir posséderait ainsi, d’après les documents des Pandora papers deux appartements à Londres d’une valeur de 5,1 millions de dollars, et Andreï Iakovlev serait le propriétaire du troisième, qui vaut 2,3 millions de dollars.

Et ces appartements ne sont pas situés n’importe où : l’un est à quelques pas du Parlement britannique, un autre dans la fameuse Baker street, en face du bâtiment où le personnage fictif de Sherlock Holmes aurait vécu, et le troisième non loin du deuxième appartement. De tels appartements peuvent se louer facilement plus de 2 300 livres sterling par mois (plus de 2 500 euros).

Les liens secrets de Zelensky avec les magouilles de Kolomoïski

Si cette première partie des Pandora papers concernant Zelensky serait en soi suffisante pour déclencher une procédure de destitution contre lui en Ukraine, ce n’est pas la partie la plus scandaleuse.

En effet, les Pandora papers révèlent que Zelensky serait impliqué dans les magouilles financières d’Igor Kolomoïski, pour lesquelles l’oligarque a été placé sous sanctions par les États-Unis.

Les documents indiquent qu’en 2012, le groupe d’associés du Kvartal 95 a enregistré plus d’une dizaine de sociétés dans les îles Vierges Britanniques, au Belize et à Chypre, avec la société Maltex Multicapital Corp au centre de ce réseau.

Les Pandora papers révèlent que 40 millions de dollars ont été transférés via la branche chypriote de la Privatbank (qui appartenait alors à Igor Kolomoïski) à ce réseau de sociétés comme « contribution au capital » de manière totalement opaque. De plus une des sociétés à la tête du Kvartal 95 avait un compte dans cette banque. Or la branche chypriote de Privatbank a été utilisée par Igor Kolomoïski pour blanchir des millions de dollars.

Ces informations venant des Pandora papers confirmeraient celles qui avaient été publiées après l’élection présidentielle ukrainienne, et qui indiquaient qu’Igor Kolomoïski avait retiré plus de 41 millions de dollars sur des comptes offshores du Kvartal 95.

Mais Maltex Multicapital Corp ne semble pas avoir été la seule société impliquée dans ce montage. Les Pandora papers mentionnent aussi la société offshore Candlewood Investment Limited, liée elle aussi à l’entourage de Zelensky et Kolomoïski, et par laquelle 10 millions de dollars liés à Privatbank auraient transité.

L’image de Zelensky luttant contre les oligarques prend du plomb dans l’aile

Alors que Zelensky espérait se faire bien voir de l’Occident avec sa loi bidon sur les oligarques et pouvoir briguer un second mandat en se présentant comme le Président qui lutte contre la corruption et les oligarques, les Pandora papers viennent de mettre un bon coup de plomb dans l’aile de son avenir politique.

Si Zelensky évite pour l’instant de devoir affronter une procédure de destitution grâce à la majorité dont il dispose à la Rada, et l’absence totale de volonté du Président de cette dernière de lancer une telle procédure contre le chef de l’État, la publication des Pandora papers fait méchamment penser à un remake des Panama papers, dont la publication en 2016 avaient plombé la réélection de Porochenko à la tête de l’Ukraine.

Chose assez comique, Petro Porochenko a qualifié les Pandora papers de coup dur pour l’image de l’Ukraine et exigé que ces accusations fassent l’objet d’une enquête. Et le silence dans lequel le cabinet présidentiel s’est muré, ne va pas arranger les choses.

En ayant toutes ces informations en tête, la tentative d’assassinat récente contre Sergueï Chefir prend une toute autre dimension. C’est Sergueï Chefir, et son frère, Boris, qui ont créé le réseau de sociétés offshores de Zelensky, et à qui ce dernier les a transmises avant les élections. Et c’est à ces sociétés que l’argent de Kolomoïski a été transféré.

En clair, Sergueï Chefir en sait trop sur les montages financiers douteux de Zelensky et les magouilles de Kolomoïski, et s’il était mis sous pression comme il faut, il pourrait assez vite se mettre à table sur le côté potentiellement fictif du transfert des parts de Zelensky à son assistant. Si Chefir se mettait à table, Zelensky risque un procès pour blanchiment d’argent, voire pire. Sans parler de Kolomoïski.

Dès lors, il devient intéressant de se pencher sur qui est derrière l’ICIJ, qui a publié ces Pandora papers. Lorsqu’on regarde qui finance ce consortium de journalistes, on découvre le fond de George Soros « Open Society Foundations », mais aussi la loterie nationale néerlandaise, qui finance aussi Bellingcat.

Or, comme indiqué l’an passé, s’il y a une guerre lancée contre les oligarques en Ukraine, ce n’est pas pour le bien du pays, mais parce que les plus gros poissons à l’échelle mondiale comme Georges Soros veulent dépouiller les seuls qui ont encore des biens de valeur dans le pays : les oligarques. Et Igor Kolomoïski est le premier à abattre pour ensuite faire tomber les autres.

Zelensky, avec sa loi sur les oligarques qui n’est qu’une jolie façade sans rien derrière, a tenté de berner Soros et les États-Unis, qui comptaient sur cette loi pour abattre les oligarques ukrainiens et récupérer leurs biens. Une erreur monumentale qui pourrait lui coûter très cher, ainsi qu’à son mentor Kolomoïski.

Christelle Néant (1)Fondatrice de Donbass Insider, un média indépendant basé à Donetsk, elle couvre le conflit du Donbass et la vie des Républiques Populaires de Donetsk et Lougansk sur le terrain.

Voir l’article sur Donbass Insider

(1) Danielle BLEITRACH et Marianne DUNLOP, URSS, vingt ans après, retour de l’Ukraine en guerre. Delga, 2015

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